L'OFSP relève lundi que le nombre de diagnostics VIH a atteint "un niveau exceptionnellement bas" en Suisse l'an dernier.
La prophylaxie préexposition (PrEP) a aussi vraisemblablement joué un rôle dans cette baisse. Celle-ci permet de se protéger d'une infection au VIH en prenant des médicaments. Selon des estimations, 1500 personnes ont eu recours en 2018 à ce moyen, recommandé aux personnes à haut risque d'infection VIH.
Davantage de cas de gonorrhée
Malgré cette diminution de cas observée, l'OFSP accorde toujours une grande importance à la prévention du VIH. Il a comme objectif d'éliminer ce rétrovirus d'ici 2030 en Suisse.
Quant aux autres infections sexuellement transmissibles, les cas de gonorrhée ont augmenté de 11%, avec 3116 cas déclarés en 2018. Cette hausse est principalement due à un dépistage plus intensif. Le nombre de nouveaux cas de chlamydiose et de syphilis est lui resté stable.
ats/gma