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Doris Leuthard: "réussir un bon millésime 2010"

La présidente de la Confédération se montre optimiste pour l'année 2010.
La présidente de la Confédération se montre optimiste pour l'année 2010.
Les Suisses réussiront à faire de 2010 un bon millésime s'ils conjuguent leurs forces, selon Doris Leuthard. Dans son allocution radio-télévisée de Nouvel An, la présidente de la Confédération a appelé ses concitoyens à pousser chacun à la roue pour relever les défis qui attendent le pays.

La Suisse doit se positionner comme pays aspirant à la justice
et à l'équité, «et qui voit dans la démocratie non seulement le
pouvoir du plus grand nombre, mais encore le respect des minorités
et la cohabitation permanente des gagnants et des moins chanceux»,
a déclaré Doris Leuthard dans son discours. Pour renforcer
l'identité du pays, il faut intégrer l'individu à la
collectivité.

Force et courage

La nouvelle année ne sera pas facile pour tout le monde:
chômeurs, personnes qui craignent pour leur emploi, jeunes sans
place d'apprentissage, malades, personnes âgées. «Pourtant, je
reste confiante», a affirmé la présidente. Selon elle, «il y a
toujours un chemin, même dans l'adversité». Et parfois, il exige
force et courage.



La conseillère fédérale a souligné que la Suisse pouvait s'appuyer
sur son tissu social mais aussi sur une économie forte et une
solide politique financière. «Nous sommes aujourd'hui la nation la
plus compétitive du monde. Grâce à leurs prestations hors pair, nos
apprentis ont décroché l'argent au Concours mondial des
métiers.»

«Pas de réponse toute faite»

Pour Doris Leuthard, chacun doit être conscient de sa
coresponsabilité pour son avenir et celui du pays. «Il n'y a pas de
réponse toute faite à chaque problème, pas même pour le Conseil
fédéral.» En se remettant en question et en portant un regard
critique sur leurs propres positions, les Suisses pourront aller de
l'avant.



Plusieurs défis sont à relever: créer de nouveaux emplois dans les
technologies d'avenir, proposer des passerelles à chaque jeune qui
sort de l'école, renforcer la formation, la recherche et
l'innovation, maîtriser les coûts de la santé. Mais aussi
s'attaquer aux problèmes dans les domaines de la sécurité, de
l'énergie ou de l'environnement.



Dans un monde en profonde mutation, la Suisse doit en outre ne pas
se laisser désarçonner par les rapports de force, estime
l'Argovienne.



ats/nr

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