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Logements abordables et norme anti-homophobie en votation le 9 février

Une enveloppe de vote glissée dans l'urne. [Keystone - Gabriel Monnet]
Logements abordables et norme anti-homophobe en votation le 9 février / Le Journal horaire / 19 sec. / le 9 octobre 2019
Les Suisses voteront le 9 février sur deux objets. Ils se prononceront sur l'initiative pour "Davantage de logements abordables" et sur l'extension de la loi antiracisme attaquée en référendum.

L'initiative populaire de l'Association suisse des locataires (ASLOCA) veut inciter la Confédération et les cantons à encourager davantage la construction d'habitations à loyer modéré. Elle demande qu'au moins 10% des nouveaux logements soient déclarés d'utilité publique.

Pour y parvenir, cantons et communes pourraient faire valoir un droit de préemption, notamment sur les immeubles appartenant à la Confédération ou à des entreprises qui lui sont liées, comme les CFF ou La Poste. Le Conseil fédéral considère l'initiative comme une ingérence disproportionnée et inutile dans l’approvisionnement en logements qui fonctionne bien dans son ensemble.

Le gouvernement veut toutefois soutenir la construction de logements bon marché et a proposé au Parlement de débloquer un montant de 250 millions de francs sur dix ans. Ce dernier, qui a également rejeté l'initiative de l'ASLOCA, a accepté de suivre le Conseil fédéral sur ce point.

Norme antiraciste

Le référendum contre la révision de la norme pénale antiraciste a été lancé par l'Union démocratique fédérale (UDF), avec le soutien pour la récolte de signatures des Jeunes UDC et du groupe de travail Jeunesse et famille. Cette révision pénalise désormais l'homophobie. Selon les référendaires, cette extension constitue une restriction disproportionnée à la liberté d'expression.

Avec la réforme de la loi, adoptée fin 2018 par le Parlement, la norme antiraciste sera étendue à la discrimination basée sur l'orientation sexuelle. Elle vise à protéger la communauté homosexuelle, bisexuelle, transgenre ou intersexe (LGBTI). Cette proposition est partie d'une initiative parlementaire du conseiller national Mathias Reynard (PS/VS).

ats/ebz

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