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Braquage raté à Plan-les-Ouates, près de Genève

La police a été immédiatement alertée par des témoins de la scène.
La police a été immédiatement alertée par des témoins de la scène.
Des hommes armés ont tenté mardi en début de soirée de braquer le bureau de change de la Migros de Plan-les-Ouates, en périphérie de Genève. Selon la police cantonale, le groupe a tenté de faire sauter les vitres à l'explosif, sans succès. Aucun blessé n'est à déplorer.

A 18h mardi soir, plusieurs individus, lourdement armés selon
la police cantonale genevoise , ont
tenté de faire sauter à l'explosif les vitres blindées du bureau de
change Migros de Plan-les-Ouates. Les vitres ont toutefois résisté
à la détonation. Les malfrats ont pris la fuite en direction de la
France à bord d'une voiture grosse cylindrée. Ils restaient
introuvables mardi soir. L'alarme transfrontalière a été
déclenchée, indique la police.



La police précise qu'il ne s'agissait pas d'amateurs. Elle a
affirmé devant les caméras de la TSR qu'elle penchait pour
l'hypothèse du grand banditisme.



Le 27 novembre dernier, le bureau de change avait déjà été victime
d'une tentative de braquage, à la voiture bélier cette
fois-là.



mej

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Les stations-service, cibles privilégiées

La série de braquages de stations-service s'allonge: une vingtaine ont fait l'objet de hold-up armés depuis novembre en Suisse, indiquait l'ATS mardi.

La dernière attaque date de dimanche à Sissach (BL), où une employée a été blessée.

Jusqu'ici, la police demeure bredouille. Les braquages se sont surtout produits ces dernières semaines au Tessin, dans les cantons de Berne, d'Argovie, la région bâloise et en Suisse orientale.

Rien que dans le canton de Bâle-Campagne, six stations-service ont été attaquées en peu de temps.

La police a promis une récompense de 10'000 francs, sans succès jusqu'ici, a indiqué mardi à l'ATS le porte-parole Rolf Wirz.

Pas d'explication non plus à l'accumulation de ces braquages. Il est certes plus facile de s'en prendre à une station d'essence qu'à une banque ou un bureau postal, observe-t-il.

D'après le mode opératoire, il est possible qu'au moins quatre attaques soient le fait du même auteur.

Reste à savoir s'il est venu de la frontière proche ou si une bande se cache derrière le méfait.