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Mort suspecte d'une femme dans un village vaudois

La victime a été retrouvée morte à son domicile de Vaux-sur-Morges.
La municipale de 66 ans a été retrouvée morte à son domicile de Vaux-sur-Morges.
Le fils du mari de la femme de 66 ans, municipale de Vaux-sur-Morges (VD), retrouvée morte à son domicile samedi soir, a été inculpé pour homicide et arrêté. Le prévenu nie être l'auteur du meurtre, a indiqué lundi soir la police vaudoise.

La sexagénaire avait été retrouvée samedi soir morte au
rez-de-chaussée de son domicile. Les investigations ont permis
d'établir qu'il s'agit bien d'un homicide. Le fils de son mari
aurait tenté de la réanimer.



Les éléments découverts sur les lieux et les déclarations du fils
du mari, un ressortissant français de 45 ans, ont conduit les
enquêteurs et le juge d'instruction à le soupçonner. En raison de
ces forts soupçons, le juge l'a inculpé de meurtre et l'a placé en
détention préventive. Le prévenu nie avoir commis le crime.

Pas un accident

«L'autopsie a révélé des lésions qui ne sont pas toutes
compatibles avec une chute», a expliqué lundi Jean-Christophe
Sauterel, porte-parole de la police vaudoise. Les médecins légistes
ont trouvé de nombreuses plaies et ecchymoses au visage et
plusieurs fractures du crâne.



Selon eux, l'intervention d'un tiers est considérée comme
vraisemblable. La mort est la conséquence de ces blessures dont
l'origine n'a pas encore pu être clairement établie, selon le
communiqué de la police.

Une commune tranquille

A Vaux-sur-Morges, une petite commune d'environ 160 habitants,
la population est sous le choc. La victime était une municipale
appréciée qui accomplissait sa troisième législature, a expliqué le
syndic Philippe Sutter.



La femme avait été retrouvée morte samedi soir à 21h25. Les
secours avaient été appelés par le fils du mari de la victime, qui
était sur place. Là, les enquêteurs ont découvert des indices
suspects.



Durant la nuit de samedi et la journée de dimanche, la police a
procédé à de nombreuses investigations. Plusieurs patrouilles de
gendarmerie et des conducteurs de chiens ont notamment effectué des
recherches dans le secteur. Une démarche qui se fait toujours en
pareil cas et qui «n'a rien apporté de particulier», selon le
porte-parole.



ats/sbo

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