Le directeur de l'USAM veut rester en poste malgré son échec au National
"Bien sûr", a répondu samedi matin Hans-Ulrich Bigler dans le magazine économique "Trend" de la radio SRF, lorsqu'on lui a demandé s'il souhaitait rester le directeur de la faîtière des PME.
A l'inverse, le président de l'organisation Jean-François Rime (UDC/FR) a annoncé la semaine dernière qu'il n'allait pas se représenter à son poste. La présidence de l'entrepreneur bullois s'achèvera en mai 2020.
L'Usam discutera mercredi prochain en interne de la succession à ce poste. L'élection d'un nouveau président est prévue pour avril.
"Pas une catastrophe"
Pour Hans-Ulrich Bigler, sa non-réélection comme celle de Jean-François Rime au Conseil national ne sont pas une catastrophe. "Nous avons certes subi un revers, mais nous avons un groupe des arts et métiers très fort au Parlement", estime-t-il. Celui-ci continuera de promouvoir activement les demandes des PME.
Selon le politologue Louis Perron, l'USAM doit s'attendre à une forte diminution de son influence. Une perte que davantage de référendums ou d'activisme ne permettront pas de compenser. La faîtière devrait saisir cette opportunité de "revoir sa copie", en tentant d'analyser les causes de son revers de dimanche dernier, estime-t-il.
ats/cab