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L'UDC a "très mal" après les fédérales, admet son président Albert Rösti

Lors de l'assemblée de l'UDC, dans le canton de Zurich, les critiques ont fusé contre la direction du parti.
Lors de l'assemblée de l'UDC, dans le canton de Zurich, les critiques ont fusé contre la direction du parti. / 19h30 / 2 min. / le 2 novembre 2019
Les pertes de sièges aux fédérales "font très mal" à l'Union démocratique du centre. Le parti reste toutefois motivé, car la Suisse "a plus que jamais besoin d'une UDC forte", a déclaré samedi son président Albert Rösti lors de l'assemblée des délégués.

"Bien sûr que je ne suis pas du tout content" des résultats des élections fédérales. Les pertes en pourcent et en sièges "sont trop élevées", a déclaré Albert Rösti en ouvrant l'assemblée à Niederglatt (ZH). Les deux conseillers fédéraux Guy Parmelin et Ueli Maurer étaient présents.

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Avec les sections cantonales, "nous devons et nous allons analyser sans tabou où des fautes ont été commises et quelles mesures doivent être prises". Le président du parti constate que les sections cantonales qui ont le plus perdu sont celles qui sont en proie à des disputes internes, dont les membres ne sont pas sur la ligne du parti et qui ne travaillent pas assez.

Intérêts personnels

"Ces attitudes sont honteuses", a clamé Albert Rösti. "Ça doit être évité à l'avenir. Les intérêts du parti doivent toujours passer avant les intérêts personnels."

Albert Rösti constate par ailleurs que le Conseil fédéral et les organisations économiques font tout actuellement pour que la gauche et les syndicats ne s'opposent plus à l'accord-cadre avec l'Union européenne. La question n'est plus de savoir si ça se produira, mais quand ça se produira.

A ce moment-là, l'UDC sera le seul parti qui pourra montrer à la population que la Suisse ne doit en aucun cas signer cet accord-cadre pour ne pas perdre sa liberté, son indépendance, son fédéralisme, sa sécurité et sa stabilité, a déclaré Albert Rösti. "Nos adversaires savent que l'UDC est à même d'empêcher un nouveau rapprochement avec l'UE, comme il y a 27 ans lors de la votation sur l'EEE (Espace économique européen)."

>> Ecouter aussi le débat entre Jérôme Desmeules et Ilias Panchard dans Forum :

Jérôme Desmeules. [Keystone - Olivier Maire]Keystone - Olivier Maire
L'UDC divisée sur les questions de société: débat entre Jérôme Desmeules et Ilias Panchard / Forum / 8 min. / le 2 novembre 2019

Le parti le plus fort

C'est pourquoi ces adversaires politiques n'ont pas abordé la thématique européenne lors des élections, estime le président de l'UDC. La volonté commune "d'infliger une défaite cinglante à l'UDC a finalement échoué". Pour la sixième fois lors des élections fédérales, l'UDC est de loin le parti le plus fort, s'est félicité Albert Rösti.

Le parti est en position de force pour la nouvelle législature. En raison du déplacement des forces au Parlement, l'UDC devra recourir aux votations populaires pour atteindre ses objectifs, a expliqué Albert Rösti. Le message de plus d'un quart des électeurs est clair: il faut préserver la liberté de la Suisse, freiner l'immigration et empêcher des nouveaux impôts et taxes avec un référendum contre la nouvelle loi sur le CO2.

ats/gma

>> Voir aussi l'analyse de Jean-Marc Heuberger depuis Zurich au 19h30 :

Jean-Marc Heuberger: "Les UDC romands refusent de rentrer dans le rang. Ils affichent leurs divergences avec l'UDC Suisse.
Jean-Marc Heuberger: "Les UDC romands refusent de rentrer dans le rang. Ils affichent leurs divergences avec l'UDC Suisse. / 19h30 / 1 min. / le 2 novembre 2019
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