"Il faut intégrer au système de formation public l’accès précoce à la formation axée sur le marché du travail également pour les jeunes migrants, indépendamment de leur statut et jusqu’à l’âge de 30 ans idéalement", ont indiqué lundi plusieurs fondations en se basant sur une étude du Forum suisse pour l'étude des migrations et de la population de l'Université de Neuchâtel et du B,S,S. Volkswirtschaftliche Beratung à Bâle.
Selon le rapport, huit jeunes qui ont participé aux offres de formation de base sur dix, ont trouvé une place de préapprentissage, ont rejoint une passerelle, ont intégré un gymnase, ou ont poursuivi un cours de langue ou un programme d’occupation. Une grande partie des participants ont reçu une décision d’asile favorable ou une admission provisoire pendant le cours.
Un investissement rentable en 3 à 8 ans
"L’encouragement précoce leur a ainsi fait gagner un temps précieux pour leur formation et leur intégration", peut-on lire dans le communiqué. Les économies, notamment dans le domaine de l’aide sociale, sont supérieures aux coûts liés à une mesure d’intégration précoce.
L’investissement est rentable après trois à huit ans, selon le taux de protection et la durée de la procédure d’asile, ont ajouté les fondations Volkart Stiftung, CMS, Paul Schiller, Ernst Göhner, et Stiftung Mercator Schweiz. Selon le nombre de jeunes requérants d'asile, l'encouragement précoce permettrait d'économiser entre 140 millions de francs (en 2016 par exemple) et 43 millions (en 2018) par an.
ats/ebz