Metalor: une trentaine d'emplois seront sauvés
Trente à quarante employés sur les 110 menacés de licenciement chez Metalor, dans le canton de Neuchâtel, pourraient retrouver un emploi. Dix à douze personnes pourraient être transférées dans la division affinage, en raison du regain d'intérêt pour la production de lingots et plaquettes d'or.
Une trentaine de personnes pourraient être replacées dans
d'autres entreprises. Lors d'une réunion jeudi avec la commission
du personnel et les représentants d'Unia, la direction de Metalor a
assuré qu'elle avait noué des contacts à ce sujet avec d'autres
sociétés de la branche horlogère.
Le syndicat et la commission ne sont pas d'accord en revanche avec
le plan social. La direction doit relever la valeur du barème
d'indemnisation établi à raison de l'âge et de l'ancienneté dans
l'entreprise, a indiqué vendredi à l'ATS Loïc Dobler, représentant
d'Unia dans le cadre de la procédure de licenciement
collectif.
ats/cht
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Fermeture dès le mois de mai
La semaine dernière, Metalor avait annoncé la fermeture dès le mois de mai de sa division horlogerie, dont la rentabilité est jugée insuffisante. Le groupe entend se concentrer sur le développement de ses divisions affinage, traitement de surface et électrotechnique.
La société d'investissement parisienne Astorg Partners a acquis en septembre dernier la majorité du capital de Metalor. Le groupe emploie plus de mille personnes dans le monde, dont plus des trois-quarts sur ses sites de Neuchâtel et Marin (NE).
Cinquante personnes avaient déjà été licenciées en juin dernier dans la division horlogerie du groupe.
Selon la direction, la chute de la rentabilité est la conséquence du rapatriement progressif des activités de sous-traitance chez les principales marques ou groupes horlogers.