Avec 31 sièges, cette nouvelle alliance sera derrière l’UDC (55 sièges) et le PS (39 sièges), mais devant les Verts (30 sièges) et le PLR (29 sièges). La formation s'appellera "Le groupe du centre, PDC-PEV-PBD".
Selon l’actuel chef du groupe PDC, Filippo Lombardi, "le centre doit s’unir pour pouvoir jouer le rôle d’un bâtisseur de pont entre les uns et les autres et construire des majorités de consensus". Il pense notamment, au domaine des assurances sociales, à la politique extérieure, à l'environnement ou au rapport avec l’Europe. Avec cette alliance, le centre espère renforcer son rôle de pivot entre le bloc de gauche et de droite.
"Les choses étaient claires"
Avec trois élus seulement, le PBD n’avait plus la possibilité de former son propre groupe parlementaire et devait en rejoindre un autre. Ces dernières semaines, beaucoup d’observateurs ont spéculé sur le choix que ferait le parti.
Pour Martin Landolt, le président du PBD Suisse, la décision a finalement été assez simple: "Quand nous avons appris que ce nouveau groupe s'appellerait le groupe du centre, les choses étaient claires. Nous appartenons au centre. Nous l’avons toujours souligné et il n’aurait pas été cohérent de faire un autre choix."
Pour devenir définitif, la nouvelle alliance devra encore être formellement approuvée par le groupe PDC aux Chambres le 22 novembre prochain. Les services du Parlement annonceront la composition définitive des groupes le 25 novembre.
Pierre Nebel