![Katharina Prelicz-Huber, présidente du Syndicat des services publics. [Keystone - Peter Klaunzer]](https://img.rts.ch/articles/2019/image/45aexw-25956411.image?w=1280&h=720 "Katharina Prelicz-Huber, présidente du Syndicat des services publics. [Keystone - Peter Klaunzer]")
Le SSP rejette l'accord-cadre entre la Suisse et l'Union européenne
Le Syndicat des services publics affirme samedi son soutien à la voie bilatérale avec l'UE mais rejette l'actuel accord-cadre. Il explique qu'il n'est "pas prêt à faire des compromis en matière de protection des salaires".
Dans un communiqué publié durant le second jour de son congrès à Saint-Gall, le syndicat explique qu'il "n'accepte aucune attaque contre les services publics".
Le SSP a toujours affirmé qu'il était en principe favorable à un accord-cadre, mais qu'il ne soutient pas le projet qui est actuellement sur la table. C'est la position que les 200 délégués présents samedi à Saint-Gall ont défendue à l'unanimité.
Pas de divergence avec l'USS
Avant le congrès, la presse avait spéculé sur la possibilité que le SSP accepte l'accord-cadre et se distancie de ce fait de l'Union syndicale suisse (USS). Sa présidente Katharina Prelicz-Huber a toutefois assuré samedi qu'il n'en a jamais été question.
Le syndicat prend par ailleurs "clairement" position contre "l’initiative de résiliation" avec laquelle l'UDC entend mettre fin à la libre circulation des personnes entre la Suisse et l'UE.
Dirigeants reconduits dans leurs fonctions
Durant la matinée de samedi, le SSP a également reconduit ses dirigeants dans leurs fonctions, en réélisant la conseillère nationale Katharina Prelicz-Huber (Verts/ZH) à la présidence et Stefan Giger au poste de secrétaire général du SSP Suisse.
ats/oang
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