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Erwin Sperisen fait appel au Parlement pour faire avancer son cas

L'ex-chef de la police du Guatemala Erwin Sperisen devant le Palais de Justice à Genève en avril 2018. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]
Erwin Sperisen se plaint de la lenteur de la justice suisse. / Le Journal horaire / 26 sec. / le 13 novembre 2019
L'ex-chef de la police du Guatemala Erwin Sperisen en appelle à la présidente du Conseil national Marina Carobbio pour faire avancer son cas auprès du Tribunal fédéral (TF). Dans une lettre remise mercredi à la socialiste tessinoise, il dénonce la lenteur de la justice.

Condamné en appel en avril 2018 à quinze ans de prison pour complicité dans l'assassinat de sept détenus en 2006 au Guatemala, il a recouru au TF. L'ex-chef de la police guatémaltèque, qui possède également la nationalité suisse, vit depuis 2017 assigné à résidence.

L'Assemblée fédérale est chargée d'exercer la haute surveillance sur les tribunaux fédéraux, rappelle-t-il dans sa missive, jugeant "intolérable" le temps pris par la haute cour pour statuer. Il demande au Parlement de se prononcer sur ce retard, expliquant qu'il est entravé dans sa liberté depuis plus de sept ans.

Interdiction de quitter le canton de Berne

Erwin Sperisen avait été arrêté en août 2012 à Genève, où il s'était réfugié avec sa famille en 2007. Il a passé cinq ans en détention préventive avant d'être remis en liberté l'automne 2017 tout en étant assigné à résidence, avec l'obligation de porter un bracelet électronique à la cheville et l'interdiction de quitter le canton. Il vit actuellement dans le canton de Berne, selon ses avocats.

ats/asch

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