La Cour de droit pénal a confirmé sur les principaux points le verdict rendu le 27 avril 2018 par la justice genevoise, qui devra néanmoins verser une indemnité au recourant en raison de son acquittement concernant la mort de trois autres personnes.
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L'acte d'accusation retient la participation à l'assassinat de sept détenus lors de la répression de la mutinerie du pénitencier guatémaltèque de Pavon, le 25 septembre 2006. La justice a estimé qu'en sa qualité de directeur général de la Police nationale du Guatemala et vu sa présence sur place, Sperisen ne pouvait pas ignorer les détails de l'opération menée par la police pour reprendre le contrôle de la prison.
Selon le Tribunal fédéral, la motivation de la Cour de justice genevoise est suffisante et elle n'était pas tenue d'entendre des témoins supplémentaires. Ce d'autant plus que le Tribunal fédéral avait déjà écarté ce grief dans son arrêt du 29 juin 2017 cassant la condamnation à vie.
Recours au CEDH annoncé
Dans un communiqué, les avocats d'Erwin Sperisen parlent d'un verdict "incompréhensible" et annoncent leur intention de saisir la Cour européenne des droits de l'Homme. Ils relèvent en particulier que leur client est condamné comme complice d'un accusé qui a été acquitté en Autriche.
Double national suisse et guatémaltèque, Erwin Sperisen a été arrêté en 2012 à Genève, où il s'était réfugié avec sa famille en 2007. Après cinq ans en détention préventive, il a été remis en liberté à l'automne 2017, assigné à résidence. Au début du mois de novembre dernier, il a écrit au Parlement afin de se plaindre de la lenteur de la procédure devant le Tribunal fédéral.
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ats/ani