Publié

Les maladies cardio-vasculaires, principale cause de décès en Suisse

Les maladies cardio-vasculaires et les cancers constituent toujours les principales causes de décès en Suisse, selon l'OFS. [Keystone - Gaetan Bally]
Les maladies cardio-vasculaires et le cancer, principales causes de décès en Suisse / Le 12h30 / 29 sec. / le 16 décembre 2019
Les maladies cardio-vasculaires et les cancers constituent toujours les principales causes de décès en Suisse, selon les chiffres de l'Office fédéral de la statistique basés sur 2017. La mortalité a globalement augmenté entre cette année-là et la précédente.

Au total, 66'971 personnes sont décédées en Suisse en 2017, a indiqué lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Globalement, la mortalité a augmenté d’environ 2000 décès entre 2016 et 2017 (+3%).

Au cours de la présente décennie, on observe une hausse de la mortalité de 500 à 800 décès par an. Les personnes nées dans les premières années de forte natalité d’après-guerre ("baby boom") ont en effet atteint leur espérance de vie moyenne.

Différentes causes selon la classe d'âge

Les maladies cardio-vasculaires, suivies des tumeurs malignes, sont les principale causes de décès en Suisse. [Office fédéral de la stastistique]
Les maladies cardio-vasculaires, suivies des tumeurs malignes, sont les principale causes de décès en Suisse. [Office fédéral de la stastistique]

Mais la part relative des différentes causes de décès n'a pratiquement pas changé par rapport à l’année précédente. Les maladies cardiovasculaires représentaient 31,4% des décès et le cancer 25,8% en 2017, indique l'OFS.

Les autres principales causes représentaient chacune moins de 10% des décès: démence 9,8%, maladies de l’appareil respiratoire 6,9% et les causes extérieures (accidents, suicides et autres) 5,6%.

Chez les nouveau-nés, la première cause de décès réside dans les maladies congénitales. Ensuite, les principales causes sont les accidents et les suicides chez les personnes de 16 à 40 ans, le cancer chez les personnes de 40 à 80 ans, et les maladies cardiovasculaires à partir de 80 ans.

773 hommes et 270 femmes ont mis fin à leurs jours en 2017, soit 26 personnes de plus que l'année précédente. Un suicide assisté a été constaté chez 413 hommes et 596 femmes, ce qui fait 81 personnes de plus qu'en 2016.

Vague de grippe pas seule en cause

Par ailleurs, une vague de grippe a causé, les six premières semaines de l’année, près de 1500 décès supplémentaires chez les personnes de 65 ans et plus par rapport aux chiffres normalement attendus à cette époque de l’année.

La mortalité dans ce groupe d’âge a toutefois été inférieure à la normale au cours des 40 semaines suivantes. La hausse générale de la mortalité en 2017 ne peut dès lors pas être attribuée uniquement à la grippe.

L'espérance de vie a augmenté en 10 ans

L'espérance de vie augmente plus fortement chez les hommes que chez les femmes. Elle était en 2017 de 81,4 ans chez les premiers et de 85,4 ans chez les secondes, des chiffres pratiquement inchangés par rapport à l’année précédente. Si l'on compare l'espérance de vie en 2017 avec celle de 2007, on constate toutefois qu'elle a augmenté de 2 ans chez les hommes et de 1,2 ans chez les femmes.

ats/jvia

Publié

Une population globalement en meilleure santé

La population dans son ensemble étant en meilleure santé, le risque de mourir à un âge donné est en recul depuis vingt ans. Ce recul s’observe dans tous les groupes d'âge, mais surtout chez les personnes de 1 à 49 ans.

61% des personnes décédées en 2017 avaient plus de 80 ans; 26% étaient âgées de 65 à 79 ans; 1,3% étaient des jeunes adultes de 20 à 39 ans, 0,3% étaient des enfants ou des adolescents (de 1 à 19 ans).