Les délégués du PLR se sont réunis samedi à Schindellegi (SZ) pour leur première assemblée depuis les élections fédérales. Ils ont pris position sur les trois objets soumis à votation les 9 février et 17 mai.
Par 208 voix contre 54, les délégués ont décidé de recommander de voter oui à l'extension de la norme anti-raciste du code pénal qui vise à protéger également contre la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle. L'Union démocratique fédérale (UDF) et les Jeunes UDC ont lancé le référendum contre cette extension de la loi.
Par 308 voix contre une seule, le PLR recommande de rejeter l'initiative de l'Association suisse des locataires (ASLOCA) pour "davantage de logements abordables". L'initiative intervient trop fortement sur le marché, ont affirmé plusieurs délégués.
Non à l'initiative de l'UDC
Par 299 voix contre trois, les délégués recommandent aussi de rejeter l'initiative de l'UDC dite de limitation qui exige la résiliation de l'accord sur la libre circulation des personnes entre la Suisse et l'Union européenne.
Pour le PLR, un oui signifierait la fin des accords bilatéraux "qui sont de la plus grande importance économique" pour la Suisse. Le peuple se prononcera le 17 mai.
Soutien à une initiative pour la retraite à 66 ans
Enfin, le parti a également décidé de soutenir le projet d'initiative des jeunes PLR qui vise à relever l'âge de la retraite à 66 ans.
Le texte demande d'élever à 66 ans l'âge de la retraite pour les femmes et les hommes et, à terme, de le lier à l'espérance de vie.
Il s'agit d'une "réforme sans fioritures", nécessaire pour assurer le financement de l'AVS, malgré une hausse de l'espérance de vie, ont expliqué devant les délégués des représentants des Jeunes PLR.
ats/lan
Cette législature est "un grand défi", dit sa présidente Petra Gössi
"Cette nouvelle législature représentera pour nous un grand défi", a lancé la présidente du PLR, Petra Gössi dans son discours d'ouverture de l'assemblée. Elle a appelé les membres de la formation bourgeoise à être plus combatifs.
"Nous avons déjà pu en faire l'expérience en décembre: le PS et les Verts se sont lancés dans une course à qui pratiquera la forme la plus dure du socialisme", a-t-elle ajouté.
Petra Gössi a distingué trois domaines clés: la place économique suisse, les assurances sociales et la santé, ainsi que la politique climatique et environnementale.