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Chef des radars vaudois: 217 km/h!

Les radars seront encore plus nombreux entre Genève et Lausanne
Le policier aurait voulu "tester" le radar
La police vaudoise a déplacé son chef des radars et l'a dénoncé au juge d'instruction. Il a été flashé à 217 km/h sur l'A1 lors de l'essai d'une installation de contrôle de vitesse. Il n'a pas respecté la procédure.

Le commandant de la police cantonale vaudoise et le commandant
de la gendarmerie déplorent ces faits regrettables, indique
vendredi un communiqué de la police. Ils le regrettent d'autant
plus que le chef du bureau du radar s'était totalement investi dans
le projet «apaiser la conduite».

En mars dernier, le responsable s'est rendu sur l'autoroute
entre La Sarraz et Cossonay où se déroulait un contrôle de vitesse.
Avec une voiture de service banalisée, il a procédé à une course à
217 km/h sans respecter les directives et les principes de sécurité
en la matière.

Une grave violation

C'est "une violation grave" des règles de la circulation
routière même si le responsable n'aurait pas mis la vie d'autres
usagers en danger à ce moment-là, a commenté le porte-parole de la
police Jean-Christophe Sauterel. "On ne fait pas" de tels tests,
a-t-il affirmé.



Jusqu'en 1999, des voitures de police pouvaient passer devant des
radars aux vitesses limites prescrites pour vérifier leur
fonctionnement. Depuis lors, tout essai de radar se passe en dehors
de la circulation, sur des pistes d'aérodrome militaire par
exemple, a expliqué le porte-parole.

Long mutisme

Autre fait grave à ses yeux, l'adjudant n'a pas informé
spontanément sa hiérarchie. Les explications données par la suite
n'étaient ni correctes, ni exhaustives. Il y a eu une première
"rumeur" après un mois, selon M. Sauterel.



Mais ce n'est qu'après les questions du journal "24 heures" posées
jeudi que les responsables de la police ont auditionné à nouveau
l'adjudant et découvert le pot aux roses. Ils ont alors agi et
dénoncé le responsable des radars au juge d'instruction et au
service des automobiles.



Pour rappel, en juin dernier, le chef de la police judiciaire de
Lausanne a été suspendu de ses fonctions après avoir provoqué un
accident de la circulation en état d'ébriété. Il avait embouti
quatre voitures en stationnement alors qu'il rentrait chez lui
après avoir fêté son anniversaire.



ats/sn

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Procédure pas respectée

Le samedi 18 mars 2006, à 11h26, le Chef du bureau du radar a décidé, de son propre chef et sans en informer l'opérateur radar, de procéder à une vérification de l'installation à haute vitesse.

Il a passé devant le radar où sa vitesse a été mesurée à 217 km/h. Pour ce contrôle, l'adjudant n'a pas respecté les directives et les mesures de sécurité en la matière.

De plus, il n'a pas informé spontanément sa hiérarchie et les explications données quelque temps après les faits n'étaient ni correctes, ni exhaustives.