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Le gouvernement persiste dans sa politique agricole

Les petites exploitations ont particulièrement souffert
Le Conseil fédéral confirme sa volonté de réduire son soutien au marché au profit des paiements directs.
Malgré la salve de critiques récoltée par son projet de politique agricole 2011, le Conseil fédéral persiste. Il a confirmé mercredi sa volonté de réduire l'enveloppe destinée au soutien du marché au profit des paiements directs.

Le Département fédéral de l'économie devra élaborer le message
sur la prochaine étape de la politique agricole (PA 2011) d'ici fin
mai.

Les corrections devraient concerner uniquement des détails, a-
t-on appris auprès de l'Office fédéral de l'agriculture.



Le projet qui sera soumis aux Chambres fédérales restera ainsi
centré sur le principe de la réallocation, aux paiements directs,
des moyens dégagés par la réduction du soutien du marché.
L'enveloppe dévolue aux paysans devrait se limiter à 13,458
milliards de francs pour 2008 à 2011. C'est 638 millions de moins
que le crédit quadriennal en cours.

Quasi plus de subvention

Les subventions à l'exportation devraient quasiment disparaître.
Quant aux fonds pour le soutien du marché, ils devraient passer de
655 millions par an aujourd'hui à quelque 370 millions. Les
paiements directs, dont l'enveloppe devrait progresser à 11,25
milliards sur quatre ans (10,061 milliards actuellement),
continueront d'être versés en fonction des surfaces et des
animaux.



Afin d'accélérer l'évolution structurelle en cours, la valeur
déterminant la taille minimale de l'entreprise agricole devrait
être portée de 0,75 à 1,25 unité de main-d'oeuvre standard. En
revanche, le gouvernement n'entend pas durcir les exigences
écologiques.



ATS/dsz

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Tollé chez les paysans

Lors de la procédure de consultation, l'avant-projet de PA 2011 a suscité un tollé chez les paysans, l'industrie alimentaire, ainsi que chez les écologistes, partisans du bio et défenseurs des animaux. Ils ont éxigé une correction en profondeur du projet.

Du côté des partis, seule l'UDC a demandé une refonte de la réforme. Le PS et le PDC ont soutenu l'élement central du projet, alors que le PRD a jugé la libéralisation trop lente. Parmi les cantons, certains n'ont pas caché leur inquiétude.