L'affaire pour laquelle est jugé le chanvrier remonte aux années
1996 à 2001, la police avait séquestré 50 tonnes de chanvre.
Bernard Rappaz est en outre sous le coup d'une autre enquête pour
trafic de haschich et blanchiment d'argent. Le juge a refusé de
joindre les deux affaires comme demandé par la défense.
Long combat avec la justice
Le chanvrier valaisan, pionnier de l'agriculture biologique, a
déjà eu maille à partir avec la justice valaisanne à plusieurs
reprises. En 1999 il a été condamné à 16 mois de prison pour avoir
vendu des coussins remplis de cannabis.
Il avait purgé cette peine en 2002 après plusieurs mois passés en
détention préventive dans le cadre de l'affaire pour laquelle il
est actuellement jugé. Il a également passé plus de 70 jours en
détention préventive dans le cadre de l'enquête actuelle à son
encontre.
agences/stp
Bernard Rappaz: une forte personnalité
Durant ses deux périodes de détention préventive, Bernard Rappaz avait entamé une grève de la faim qui a duré à chaque fois plus de 70 jours. Toutes deux se sont terminées à l'hôpital.
« Mourir pour du chanvre, je le veux bien, mais que cela soit de mort lente... » avait chanté B.Rappaz devant le Tribunal cantonal après 10 jours de grève de la faim.
Le Valaisan prône haut et fort "la liberté du chanvre récréatif".