Les scientifiques multiplient les tests de dépistage de cette maladie, aussi connue sous le nom d'Ebola du cochon, affirme Le Matin Dimanche, citant des informations de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV).
Des clôtures à la frontière
Pour faire face à une augmentation du risque, l'Allemagne pense à placer des clôtures dans plusieurs régions frontalières, pour dissuader notamment les sangliers polonais d'entrer. L'apparition d'un foyer mi-novembre dans l'ouest de la Pologne avait inquiété la filière allemande.
La France a également annoncé l'extension d'une zone d'observation longue de 132 kilomètres à la frontière belge après la découverte d'un foyer de peste porcine africaine dans cette région.
La Suisse n’en est pas encore là, même si l'on considère à l’OSAV que le risque de voir apparaître en terres helvètes la plus grande épidémie animale jamais vue sur la planète reste élevé. L'administration a dû réécrire l'ordonnance contre la propagation d'épidémie.
Près de 700 signalements en Europe
Originaire de la région subsaharienne, la maladie tue 85 à 95% des porcs infectés. Inoffensive pour les humains, cette maladie virale très contagieuse entraîne des hémorragies qui peuvent être fatales en quelques jours chez les sangliers et porcs domestiques. Aucun vaccin n'a encore fait ses preuves.
Sur le sol européen, il y a eu 699 signalements de sangliers contaminés en décembre dernier, pour 68 porcs domestiques (dont 65 en Roumanie).
En 2018, la maladie s'était déclarée en Chine où les autorités ont dû se résoudre à abattre près de 350 millions de porcs, précise encore l'hebdomadaire romand.
ats/jfe