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Un désespéré maîtrisé grâce un «Taser»

Ces pistolets seront interdits au niveau fédéral.
Les "Taser" sont autorisés en Suisse depuis 2003
La police cantonale bernoise a maîtrisé vendredi soir un homme armé et psychiquement atteint à l'aide d'un pistolet à électrochocs «Taser», à Tavannes (BE). L'individu représentait un danger pour d'autres personnes.

L'homme, âgé de 50 ans, menaçait de mettre fin à ses jours et
pouvait blesser des tierces personnes, indique samedi la police
dans un communiqué. Dans la soirée de vendredi, elle a été avertie
par les instances médicales neuchâteloises qu'un homme avait
verbalement menacé les employés d'un centre psychiatrique.

Arme controversée

Muni d'une arme de poing, il disait vouloir en faire usage si la
police tentait de l'arrêter. Après l'avoir localisé dans son
appartement à Tavannes, la police a attendu qu'il quitte son
logement. Une unité d'intervention spéciale l'a alors maîtrisé à
l'aide du «Taser». L'homme a ensuite été soumis à des analyses
médicales afin de vérifier qu'il n'avait pas été atteint dans sa
santé par les électrodes projetées par l'appareil. Il a été placé
dans une clinique psychiatrique du canton de Berne.



C'est la première fois qu'un «Taser» a été utilisé par la police
cantonale bernoise. Son unité spéciale d'élite dispose de cette
arme controversée depuis début 2005. Le recours à ces armes de
poing paralysantes par le biais de décharges électriques pouvant
aller jusqu'à 50'000 volts est notamment dénoncé par Amnesty
International.



ats/tac

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Paralysie de quelques secondes

La personne visée par un "Taser" reçoit une décharge de 50'000 volts et tombe au sol, où elle reste paralysée durant quelques secondes.

L'arme peut être utilisée jusqu'à une distance de sept mètres, soit la longueur des câbles qui diffusent le courant via des projectiles qui s'incrustent dans la peau ou les habits.

En 2003, la commission technique des polices avait donné son feu vert pour l'utilisation de cette arme qui vient des Etats-Unis.