Il a aussi recouru au Tribunal fédéral contre l'interdiction des dobermann en Valais. La pétition demande au niveau fédéral une solution à la problématique des chiens qui ne soit pas limitée à des races spécifiques.
Selon l'association, il faut renoncer à l'interdiction de
certaines races. Le canton du Valais en particulier doit lever
immédiatement son interdiction de douze races.
Contraire à la Constitution
Le Dobermann-club soutient aussi des démarches juridiques: il a
déposé un recours de droit public auprès du Tribunal fédéral (TF)
contre l'interdiction des dobermann en Valais.
Un membre résidant dans le canton a déposé le recours, a dit Sven
Walti, président du DCS, interrogé par l'ATS. Il est soutenu
financièrement par le club dans cette démarche.
Selon M. Walti, il n'est pas exact que les dobermann sont plus
dangereux que d'autres chiens. C'est ce que montre aussi les
statistiques. C'est pourquoi la plainte se réfère à l'égalité des
droits, à l'interdiction de tout abus de droit, à la liberté
individuelle et à la garantie de la propriété pour les
propriétaires de dobermann. L'interdiction violerait la
Constitution.
Initiative prévue
D'autres associations de propriétaires de chiens se sont
mobilisées contre l'interdiction de certaines races en Valais en
déposant un recours de droit public auprès du TF.
Et la semaine passée, l'association valaisanne pour le respect du
chien (AVPRC) a annoncé le lancement en mars d'une initiative
populaire fédérale visant à s'opposer à l'interdiction de certaines
races de chiens dangereux. Le texte prône l'introduction d'un
permis pour chiens.
Ces démarches interviennent alors que la Confédération prévoit
d'interdire les pitbulls et bâtards issus de treize races, dont les
rottweiler et les dobermann.
Ces interdictions ont soulevé de nombreuses critiques lors de la
procédure de consultation. Le canton du Valais a pour sa part déjà
interdit depuis le 1er janvier douze races de chiens considérés
comme dangereux.
ats/ml
Le contexte
La problématique des chiens de combat est revenue sur le tapis après le décès d'un enfant de six ans le 1er décembre à Oberglatt (ZH). Le garçonnet a été attaqué par trois pitbulls alors qu'il se rendait à l'école.
Le projet proposé par la Confédération vise les races suivantes: american staffordshire-terrier, staffordshire-bullterrier, bullterrier, dobermann, dogue argentin, dogue des Canaries, fila brasileiro, rottweiler, mastiff, mâtin espagnol, mâtin napolitain, tosa et cane corso italiano.
La détention de ces chiens serait soumise à autorisation, tout croisement serait interdit et les animaux seraient tous castrés ou stérilisés.L'Office vétérinaire fédéral estime le nombre des chiens concernés à 10'000 environ.
Le canton du Valais a pour sa part déjà interdit depuis le 1er janvier douze races de chiens considérés comme dangereux. Cette interdiction a fait l'objet d'un recours de droit public déposé auprès du Tribunal fédéral par six associations canines et huit privés.