Un conseil d'experts a délivré son feu vert après cinq mois d'examen des processus de sécurité. "Rien ne s'oppose à la reprise des vols", a indiqué le professeur Michel Guillaume, responsable du Centre d'aviation de la Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW), indique jeudi La Poste dans un communiqué.
Après examen, les experts certifient à La Poste et à Matternet un niveau de sécurité élevé. Ils ont formulé quatre recommandations qui ont déjà commencé à être appliquées. Matternet a notamment amélioré le système de vol. L'appareil est désormais plus stable en cas de vent.
Risque pas exclu
Malgré un niveau élevé des mesures de sécurité, il n’est pas possible d’exclure totalement les risques dans le domaine de l’aviation, précise le communiqué. Pour minimiser ce risque, le drone devra effectuer un atterrissage d'urgence en parachute s’il dévie de sa course.
Le réseau hospitalier du Tessin EOC est le premier à faire de nouveau appel au service de drones de La Poste. Les transports concernent l'acheminement d'échantillons de laboratoire.
ats/asch
Deux crashs en 2019
Les deux crashs remontent au début de l'année dernière. Le 25 janvier, un drone est tombé dans le lac de Zurich. Il transportait un échantillon de sang dans le cadre d'une phase de tests de vols entre une clinique du groupe Hirslanden et le laboratoire central situé de l'autre côté de la rade à Zurich. Il n'y a pas eu de blessé.
Le 9 mai, un autre s'est écrasé dans une forêt près de l'Université de Zurich. L'appareil ne transportait pas de charge. Il effectuait un vol entre l'université et l'hôpital universitaire. Il n'y a pas eu de blessé, mais des enfants se trouvaient à proximité de l'endroit où a chuté l'engin, selon le rapport du SESE.