La résolution adoptée prône une protection climatique sociale. Il s'agit de toucher autant la population que l'économie et les générations futures. Les mesures concernent notamment la politique du logement et des transports ainsi que la finance, indique les Verts.
Concrètement, ils proposent de mieux protéger les locataires lors de rénovations énergétiques, d'augmenter les fonds du Programme bâtiments et de renforcer les transports publics. La place financière devra elle "décarboniser" ses investissements en misant sur des technologies durables. La BNS doit montrer l'exemple en participant aux efforts face au changement climatique.
Dix ans pour trouver une solution
"Le compte à rebours a commencé. Nous devons trouver d’ici exactement une décennie une issue à la crise climatique, à la destruction de la biodiversité, à la pollution des mers, des sols et de l’air", a déclaré la présidente Regula Rytz.
Malgré la nouvelle force que les Verts ont gagnée au Parlement en octobre, les forces écologistes restent minoritaires, a rappelé la candidate malheureuse au Conseil fédéral. Il s'agit donc d'agir de manière ciblée. La priorité du moment est la loi sur le CO2, actuellement débattue aux Chambres. Il faut que cette loi résiste à un éventuel référendum, a-t-elle averti.
Non à l'initiative UDC sur la libre-circulation
Les délégués ont par ailleurs donné leur consigne de vote pour le 17 mai. Ils ont sans surprise recommandé le rejet de l'initiative de l'UDC et de l'ASIN pour résilier la libre-circulation des personnes avec l'UE. Aucune voix contraire ne s'est manifestée. Ce texte remet en question la voie bilatérale, ce qui freine les efforts en matière de protection climatique et nuit à la population et aux entreprises.
Ils ont en outre décidé de soutenir l'initiative populaire de l'Union syndicale suisse (USS) pour une 13e rente AVS. La faîtière syndicale devrait lancer la récolte de signatures en mars.
ats/kkub