Désigné par sa section cantonale, Balthasar Glättli a également fait part de sa candidature dans les journaux dominicaux Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. Le Zurichois est entré chez les Verts à 19 ans. Aujourd'hui à 48 ans, il a "toujours la flamme" et veut "être de ceux qui s'engagent pour faire bouger les choses", assure-t-il dans Le Matin Dimanche.
Convaincre et entrer au Conseil fédéral
Pour convaincre les gens de la nécessité d'un changement politique, il faut leur expliquer qu'il existe "une autre forme de société faite de solidarité, de convivialité et de partage", plutôt que de plaider pour une décroissance où l'on force les gens à renoncer à certaines choses, estime-t-il.
Un autre objectif de sa présidence serait de faire accéder les Verts au Conseil fédéral, "une institution politique centrale où des solutions et des compromis sont élaborés", explique le conseiller national zurichois dans la SonntagsZeitung. "Là-bas, nous pouvons faire de meilleures politiques de manière plus efficace", précise-t-il.
Balthasar Glättli siège à Berne depuis 2011. Il est à la tête du groupe parlementaire écologiste depuis 2013.
Les candidats ont jusqu'au 31 janvier pour faire part de leur intérêt. Balthasar Glättli est pour l'instant le seul en lice. Le nouveau président des Verts sera désigné 28 mars lors de l'assemblée des délégués.
ats/cab