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La criminalité a été moins marquée en 2005

La délinquance juvénile reste problématique.
La violence chez les jeunes n'a pas connu de trêve
Le nombre de condamnations d'adultes en Suisse a diminué pour la première fois depuis 1996, notamment en raison de du recul des infractions routières (48 332, soit - 8 %). Les condamnations sont en revanche plus nombreuses chez les mineurs.

Les autorités ont enregistré 92 917 condamnations l'an dernier,
soit 5 % de moins qu'en 2004, a indiqué mercredi l'Office fédéral
de la statistique (OFS) dans un communiqué. Les infractions à la
loi sur les stupéfiants ont baissé de 3 % à 10 881. Le nombre de
condamnations pour infractions au code pénal (29 952) et à la loi
sur le séjour et l'établissement des étrangers (10 723) est resté
stable.

Plus de violence chez les jeunes

Ces dernières sanctions doivent être prononcées de manière plus
restrictive dès le 1er janvier 2007. La partie générale du Code
pénal révisé prévoit en effet la disparition des peines privatives
de liberté de moins de six mois, qui seront remplacées par des
amendes ou des travaux d'intérêt public. Les amendes ont constitué,
en 2005, 38 % des condamnations.



Chez les mineurs, le nombre de jugements pénaux contre des jeunes
filles a passé de 17 % à 21 % entre 1999 et 2005. Celui contre des
enfants (de 7 à 15 ans) a légèrement diminué de 24 % à 22 %.



Dans cette classe d'âge, les autorités ont enregistré un recul
l'an dernier des condamnations pour infraction à la loi sur les
stupéfiants (28 % contre 35 % en 1999) et pour vols (25 % contre 33
% en 1999). Les jugements pour violence ont par contre augmenté de
10 % à 16 %. Comme en 1999, 88 % des cas ont donné lieu à des
sanctions, pour la plupart de travaux d'utilité publique ou des
avertissements.



ats/kot

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Etrangers et Suisses: même topo

Les sanctions ont été prononcées à 50% contre des Suisses et à 50% contre des étrangers.

Pour mémoire, de 1984 à 2003, 59% des jugements avaient été prononcés à l'encontre de Suisses.

L'an dernier, dans 29,9% des cas ils ont frappé des étrangers domiciliés en Suisse, dans 4,4% des requérants d'asile, et dans 2,8% des étrangers domiciliés à l'étranger.