Neuchâtel n'aura qu'une seule police

Pour Jean Studer, la réforme introduit une logique de prestation
au sein d'une organisation où domine encore l'esprit corporatiste.
Le projet de police unique postule la mise en oeuvre de modes
distincts d'intervention sur tout le territoire cantonal pour les
opérations policières de proximité et celles relatives aux
urgences.

Compétences mieux définies

Dans le système actuel, les compétences ne sont pas toujours
clairement délimitées à ce niveau, a déclaré le conseiller
national. De leur côté, les communes seront libres de définir les
prestations qu'elles souhaitent maintenir ou développer dans le
cadre de la police unique. Elles verseront à l'Etat des montants
forfaitaires annuels correspondant à la valeur des interventions
requises (surveillance du stationnement, contrôles de
vitesse).



Pour autant que le Grand Conseil accepte le projet, les
négociations avec les communes pour définir des contrats de
prestations devraient débuter l'automne prochain. Les policiers
communaux et les corps de sécurité municipaux, rassemblés sous la
bannière de la police cantonale, suivront une formation
identique.

Moyens mieux adaptés aux besoins

Le nouveau système met en adéquation les moyens à disposition
avec les besoins exprimés en matière de sécurité, a ajouté Jean
Studer. Cette stratégie doit permettre d'améliorer l'efficacité
globale de la police dans un contexte de restrictions budgétaires
et de réductions des moyens financiers.



Selon Jean Studer, la nouvelle organisation policière repose sur
un concept dont la mise en oeuvre est envisagée dans tous les
cantons suisses, en particulier ceux de Fribourg, Berne et Vaud.
Les cantons de Suisse centrale ont adopté une restructuration
allant jusqu'à l'intégration de leurs corps de police
respectifs.



ats/cb