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L'armée suisse a commandé 20 Eurocopter

L'Eurocopter EC635/135.
L'Eurocopter EC635/135.
L'armée suisse a commmandé mardi 20 hélicoptères au groupe Eurocopter. Les livraisons sont prévues entre le début 2008 et la fin 2009.

Dix-huit hélicoptères EC 635 sont destinés à des missions
militaires ou de recherche et secours, a indiqué mardi à l'ATS
Margrit Schwaller, porte-parole d'armasuisse, confirmant une
information du groupe franco-allemand Eurocopter. Deux autres (EC
135) sont destinés aux transports de personnalité.



Eurocopter n'a pas voulu dévoiler le montant de la transaction. La
commission de la politique de sécurité du Conseil national avait
cependant proposé en novembre dernier 260 millions de francs pour
cet achat. Le Parlement s'est basé sur ce chiffre, lorsqu'il a
accepté l'acquisition.

Achat controversé

Cet achat au groupe Eurocopter, destiné à remplacer les 35
Alouette III de l'armée suisse, avait donné lieu à de chauds et
vifs débats aux Chambres fédérales. Des doutes avaient été émis sur
la façon dont avait été conduit l'appel d'offres, ce qui avait
amené le Conseil national à bloquer provisoirement la
procédure.



Chargée de faire la lumière, une commission avait pointé du doigt
une série de problèmes (appel d'offre limité, non recours aux
évaluations faites à l'étranger). Elle avait néanmoins conclu que
la procédure suivie avait été correcte et que les deux
fournisseurs, Eurocopter et l'entreprise italo-américain Agusta,
avaient été traités sur un pied d'égalité.



Pour la commission, le crédit de 310 millions pour l'achat des
hélicoptères était néanmoins trop élevé. Elle y a inclus l'achat
d'un simulateur pour Super-Puma de 50 millions de francs, prévu
dans le programme d'armement 2006.



agences/st

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Plainte à la Comco

Suite à l'acceptation de l'achat par le Parlement, Agusta, l'entreprise dont l'offre a été écartée, a porté plainte en février auprès du secrétariat de la Commission de la concurrence (Comco). La société italo-américaine a mis en cause armasuisse quant à un éventuel abus de position dominante.

L'enquête de la Comco, toujours en cours, n'a pas d'influence sur la décision du Parlement et l'achat lui-même, a déclaré Mme Schwaller. Elle porte davantage sur le comportement d'armasuisse lors de la fixation des modalités et du déroulement de la procédure d'adjudication.