Modifié

La droite veut sauver les meubles à Lausanne

Daniel Brélaz peut entamer sa deuxième législature de syndic.
Le syndic écologiste Daniel Brélaz a été réélu au premier tour déjà
Le second tour de l'élection à la municipalité de Lausanne dimanche s'annonce crucial pour les partis de droite, qui espèrent sauver leurs trois sièges à l'exécutif après un sévère recul au législatif.

Six sièges sont encore à pourvoir, le syndic écologiste Daniel
Brélaz ayant été élu au premier tour. Le pari de la droite
s'annonce difficile après la perte de 12 sièges au Conseil
communal. Elle n'aligne que deux sortants: la libérale Eliane Rey
et le radical Olivier Français.



La troisième sortante, Doris Cohen-Dumani (PRD), a jeté l'éponge à
l'issue du premier tour. Elle est remplacée par Martine Fiora
Guttmann, la présidente de l'Association des commerçants
lausannois. La candidate portugaise Adozinda Da Silva (PDC)
complète la liste de LausannEnsemble.



L'UDC a retiré son candidat et appelé à voter pour les deux
sortants, Mme Rey et M. Français. Cette formation avait été exclue
de l'alliance des partis de droite.

Cinq candidats à gauche

La gauche est en position de force après avoir enlevé 64 des 100
sièges du législatif communal. Elle part unie et compte rafler un
cinquième siège.



La principale inconnue concerne l'électorat écologiste, qui
pourrait se démobiliser après l'élection de Daniel Brélaz au
premier tour. Son collègue de parti Jean-Yves Pidoux en ferait
alors les frais.



Le candidat Vert fait liste commune avec trois socialistes et un
popiste. Aux côtés des sortants Oscar Tosato et Silvia Zamora, Jean
Christophe Bourquin a pour mission de conserver le troisième siège
socialiste. Le popiste Marc Vuilleumier essaie pour sa part de
reconquérir le siège perdu par son parti en 2001.



En outre, 13 candidats se présentent sur la liste «L'entente.com»
emmenée par François de Siebenthal. Ils ne devraient faire de
l'ombre à aucun des deux blocs.



ats/dk

Publié Modifié

La situation dans les autres villes

Dans les autres villes du canton, des basculements de majorité sont possibles à Vevey et Montreux.

A Vevey, la désunion de la droite pourrait lui faire perdre sa position dominante.

A Montreux, c'est la majorité de gauche qui est remise en question.

A Yverdon-les-Bains, deuxième ville du canton, les quatre candidats de la droite ont terminé devant au premier tour. La gauche les défie avec une liste à cinq (3 PS, 1 POP, 1 Vert).

Nyon a déjà basculé à gauche avec l'élection d'un POP et de 3 PS. Un écologiste et trois candidats de droite convoitent les trois sièges restants.

Renens restera à gauche, puisque la droite ne présente que trois candidats pour sept sièges.

Enfin à Morges, trois représentants de la droite ont été élus tacitement en plus des quatre socialistes élus au premier tour.