Cette proportion est en baisse presque constante depuis le début des années 2000, ils étaient alors environ 5% à s'expatrier vers les autres régions linguistiques. Les francophones ont fait le chemin inverse, pour passer de 3% à 5% d'étudiants à entamer leurs hautes études dans une autre langue, selon une étude de l'Office fédéral de la statistique publiée fin janvier.
La situation est différente pour les italophones, où l'offre d'études de l'Université de la Suisse italienne est plus limitée. Quelque 84% des nouveaux étudiants universitaires italophones et un tiers des entrants des hautes écoles spécialisées (HES) ont débuté dans une haute école hors de leur région linguistique.
Les universités suisses attirent plutôt à l'étranger
Les universités suisses attirent plus facilement hors des frontières nationales que des frontières linguistiques. Au niveau du doctorat, 57% des nouveaux étudiants viennent de l'étranger, notamment à l'EPFL où ce taux est de 85%. Dans les programmes de master, ils sont 34% dans les hautes écoles spécialisées et 28% dans les universités. Ce sont les Français et les Allemands qui se montrent le plus intéressé à venir étudier en Suisse.
Les formations en sciences exactes et naturelles, en arts et en économie et service sont celles qui attirent le plus sur le plan international.
ats/ebz