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Le référendum contre le congé paternité de deux semaines contesté

Le référendum contre le congé paternité a abouti mais le PS neuchâtelois conteste sa validité
Le référendum contre le congé paternité a abouti mais le PS neuchâtelois conteste sa validité / Forum / 1 min. / le 5 février 2020
Le Parti socialiste neuchâtelois va bel et bien déposer un recours contre le référendum qui s'oppose aux deux semaines de congé paternité, a appris la RTS. Ce référendum a été validé mercredi par la chancellerie fédérale.

Le référendum contre les deux semaines de congé paternité a abouti. La Chancellerie fédérale a annoncé mercredi que 54'489 des 55'120 signatures déposées sont valables. Le référendum est porté par l'UDC ainsi que quelques membres des jeunes libéraux-radicaux et du PDC.

La section neuchâteloise du PS conteste sa validité. Elle accuse les personnes ayant récolté les signatures d'avoir utilisé des méthodes trompeuses et des arguments mensongers pour obtenir les 50'000 paraphes nécessaires.

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Ces faits se seraient déroulés dans les gares de Neuchâtel, Lausanne et Fribourg, ainsi qu’à la Place Saint-Laurent à Lausanne.

Avocat saisi

Le PS neuchâtelois a saisi un avocat, a confirmé à la RTS le vice-président de la section Romain Dubois. Cette procédure peu commune doit encore être précisée. Il s'agit notamment de déterminer quelle instance sera saisie.

Les socialistes neuchâtelois avaient déjà déposé, sans succès, une dénonciation auprès du Parquet général du canton. La formation entend donc tenter sa chance au niveau fédéral.

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Marie Giovanola

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Récolte de signatures contestée

La contestation de ces récoltes de signatures rappelle une autre campagne: celle contre la norme pénale anti-homophobie en votation dimanche prochain. Interpellé, le Conseil fédéral avait admis l'impuissance des autorités face à de telles situations.

Cette question sera toutefois débattue au Parlement. Le conseiller national socialiste neuchâtelois Baptiste Hurni a en effet déposé une motion exigeant que l'obtention frauduleuse de signatures soit punie. Le gouvernement devra y répondre.

Son collègue de parti, le Valaisan Mathias Reynard, déposera, lors de la session de mars, une motion pour interdire la récolte payante de signatures sur l'ensemble du territoire suisse.