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Neuchâtel coupe dans l'Instruction publique

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Neuchâtel: le Château continue de rechercher des économies
Le Département neuchâtelois de l'éducation, de la culture et des sports (DECS) va subir une restructuration. Objectif : satisfaire aux exigences du frein à l'endettement voté par le Grand Conseil.

Le Conseil d'Etat a présenté mardi l'enjeu de la réforme.
Celle-ci prévoit notamment la suppression de l'Office de la
statistique et de l'informatique scolaire (OSIS). Les diverses
missions de cet organe (entretien technique, élaboration de
statistiques, volet pédagogique) seront réparties dans d'autres
services de l'administration.



En outre, la gestion des lycées sera intégrée au Service de la
formation professionnelle. Celui-ci est appelé à devenir l'organe
de gestion de l'ensemble du degré secondaire 2, a indiqué la
conseillère d'Etat Sylvie Perrinjaquet, lors d'une conférence de
presse.



Selon elle, la restructuration doit conduire à un mode de gestion
plus efficace et plus cohérent du DECS, grâce au redimensionnement
et à la redistribution adéquate des compétences des différents
services et offices. La réforme comporte en ligne de mire une
économie de 10 % des dépenses de fonctionnement.

Horizon 2009

Cet objectif assigné à tous les départements de l'administration
devra être réalisé d'ici 2009, a rappelé la conseillère d'Etat. Les
premières mesures de restructuration du DECS entreront en vigueur
le 1er juillet. Elles devraient conduire à l'abolition de 30 à 40
postes de travail, grâce au non renouvellement des places
vacantes.



Les mesures annoncées pour le DECS fixent uniquement le cadre
structurel des réformes, a ajouté Sylvie Perrinjaquet. Selon elle,
les directeurs de l'administration ont été invités à présenter à
fin avril des propositions d'adaptation du fonctionnement des
services à l'enveloppe budgétaire réduite de 10 %.



ats/dk

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Perrinjaquet prudente

Sylvie Perrinjaquet s'est montrée prudente sur les chances de succès de la réforme. Elle a rappelé la vive résistance aux mesures restrictives touchant le Conservatoire de musique, les crédits à la culture et les camps de ski, alors que ces décisions semblent seulement des hors-d'oeuvre en regard des réformes à entreprendre.