Céline Vara, qui a fait part de sa décision vendredi en fin de journée, invoque la charge de travail plus grande qui lui incombe avec son élection surprise au Conseil des Etats plutôt qu'au National. Elle évoque aussi ses implications associatives.
Ce retrait s'ajoute à ceux déjà annoncés des deux autres vice-présidents romands, à savoir la Genevoise Lisa Mazzone et le Fribourgeois Gerhard Andrey, qui ont été chacun en poste pendant quatre ans.
Des têtes romandes à trouver
Ces retraits interviennent alors que les Verts vont devoir se choisir un nouveau président. Le Zurichois Balthasar Glättl est favori à ce poste, mais aucun nom ne filtre pour l'instant concernant la succession des vice-présidents. Or, la direction d'un parti politique national est un subtil équilibre de genres, de fonctions et de régions.
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"Les forces vives au niveau romand sont importantes. On a de nouveaux visages avec de grandes expériences et on a beaucoup de gens qui sont vraiment très motivés à s'investir pour le parti", assure toutefois Céline Vara.
Plusieurs parlementaires auraient déjà décliné la proposition. Les Verts se veulent confiants, mais ils ont dû rallonger le délai de postulation, jusqu'à la fin du mois. L'élection doit se dérouler lors de l'Assemblée des délégués du 28 mars.
cab avec Etienne Kocher