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Unia exige des salaires égaux

Egalité hommes/femmes: encore du chemin à parcourir
Une précédente manif d'Unia pour l'égalité salariale à Berne
Le syndicat Unia a mené samedi une action surtout axée sur la promotion de l'égalité des salaires entre hommes et femmes devant la Migros de Marin-Epagnier, dans le canton de Neuchâtel.

Le syndicat a choisi Migros car, dans le commerce de détail, les
femmes gagnent en moyenne 20% de moins que leurs collègues
masculins.

Chemin de croix

Symbolisée par 14 panneaux pour représenter les 14 étapes du
chemin de croix... celui des employés de Migros, l'action pascale
d'Unia visait à sensibiliser les clients et la population à
diverses pratiques du géant orange.



Le syndicat dénonce notamment la violation de la liberté
syndicale, le refus d'une hausse généralisée des salaires et
surtout l'inégalité entre les hommes et les femmes.

Migros a valeur d'exemple

Les dirigeants de Migros ont souligné que l'inégalité salariale
ne concernait que quelques rares secteurs de l'entreprise. Ils ont
également rappelé que les salaires versés aux employés étaient
parmi les plus élevés de la branche en Suisse.



Unia a rétorqué que Migros a encore de nombreux progrès à faire.
Le syndicat veut en outre que le géant orange, en sa qualité de
plus gros employeur du secteur avec 80'000 personnes, montre
l'exemple.



La campagne nationale du syndicat Unia se poursuivra ses
prochaines semaines aux quatre coins du pays.



Agences/TSR/cb

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La guerre des salaires

Selon une étude menée par Unia et dévoilée le 6 avril lors du lancement de la campagne nationale pour les salaires sous la bannière de l'USS, les femmes gagnent toujours en moyenne 20% de moins que les hommes.

La situation est la plus grave dans le commerce de détail, où les salaires sont déjà très bas.

Vingt-cinq ans après son entrée en vigueur, l'article constitutionnel "salaire égal à travail égal" n'est toujours pas concrétisé dans la réalité, déplore le syndicat.

En outre l'écart salarial entre les cadres supérieurs et les employés les moins bien lotis s'est encore creusé de 12% l'an dernier au sein des 30 plus grandes entreprises de Suisse.

Alors que la rémunération du patron de Nestlé Peter Brabeck, par exemple, a augmenté de 70% ces quatre dernières années, les salaires n'ont progressé que de 4,8% dans le même intervalle dans la branche de l'alimentation.