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Zurich assouplit ses mesures sur les molosses

Le pitbull-terrier, l'un des chiens dans le collimateur.
Chiens dangereux: Zurich assouplit légèrement ses mesures d'urgence
Le canton de Zurich a légèrement assoupli ses mesures concernant les chiens dangereux. Les bêtes de quatre races dangereuses ne devront plus forcément être muselées et tenues en laisse.

Depuis le 1er mai, les propriétaires de pitbulls terriers,
staffordshires terriers, bulls terriers et staffordshires bulls
terriers pourront demander des dérogations à l'Office vétérinaire
cantonal, a indiqué le Conseil d'Etat jeudi.

Conditions strictes

Ce changement de régime est nécessaire, car des chiens trop
longtemps limités dans leurs mouvements peuvent devenir agressifs,
a-t-il écrit dans un communiqué. Les conditions pour obtenir une
dérogation sont «sévères, car la protection de la population
continue à avoir la priorité».



Ainsi, les propriétaires qui désirent à nouveau pouvoir faire
courir leurs chiens en plein air doivent avoir plus de 20 ans, un
domicile fixe, ils doivent disposer d'un casier judiciaire vierge,
de connaissances cynologiques et d'une attestation selon laquelle
leur chien ne s'est jamais fait remarquer.



L'obligation de la laisse et de la muselière avait été introduite
le 16 décembre dernier dans l'urgence juste après le drame
d'Oberglatt. Un garçonnet avait été tué par des pitbulls, suscitant
une vive émotion dans l'opinion publique.



ats/dk

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Loi cantonale en révision

Le canton de Zurich est en train de réviser sa loi sur les chiens.

Les autorités examinent la possibilité de soumettre à autorisation l'élevage et la détention des chiens ou en tout cas de certaines races.

Elles évoquent un certificat d'aptitude, comparable au permis de conduire.

Le projet sera mis prochainement en consultation.

Nouvelle ordonnance fédérale

Dans son ordonnance sur les chiens dangereux publiée mercredi, le Conseil fédéral a décidé que les médecins, les vétérinaires et les éducateurs canins devront, dès le 2 mai, annoncer les morsures graves et les chiens particulièrement agressifs.

Le service cantonal fixera ensuite les mesures à prendre, qui vont de l'obligation de suivre des cours spécifiques pour le propriétaire à l'abattage de la bête.

Les chiens dangereux ne seront donc ni interdits, ni soumis à autorisation. Malgré la pression exercée par le Parlement, le Conseil fédéral s'est contenté de fixer un dispositif laissant une grande marge de manoeuvre aux cantons.