Un médecin sur 25 a ainsi été pris dans les mailles du système
de contrôle de santésuisse, l'association faîtière des assureurs
maladies, et a dû rembourser la part d'honoraires trop élevée qu'il
a touchée, a dit à l'ats Peter Marbet, porte-parole de santésuisse,
confirmant une information du «SonntagsBlick».
Liste noire
Dans une première phase, les médecins dont les factures sont 30%
supérieures à la concurrence dans leur canton sont répertoriés. Ils
reçoivent ensuite une lettre d'avertissement qui leur suggère
qu'ils prescrivent peut-être trop de médicaments à leurs patients,
les examinent trop souvent ou les traitent trop longtemps.
En 2004, 1991 médecins ont été placés sur cette liste, a dit Peter
Marbet, confirmant les chiffres cités par le journal. En 2003, ils
étaient 1265. Pour deux tiers des médecins figurant sur cette
liste, il y a des raisons valables qui expliquent pourquoi ils sont
plus chers. Les caisses maladie l'acceptent et il n'y a pas de
conséquences pour les praticiens concernés, a expliqué Peter
Marbet.
Différents critères considérés
Depuis deux ans, les données sont pondérées en fonction de l'âge
et du sexe des patients. Le porte-parole de santésuisse rejette
donc les critiques que les médecins avaient formulées sur ce point.
Un médecin qui traite beaucoup de patients âgés et de femmes aura
un chiffre d'affaires plus élevé. Cet élément est pris en
considération. Les médecins sont en outre contrôlés dans tout le
pays selon les mêmes critères.
ats/hof
Santé: coûts moindres grâce aux génériques
Pascal Couchepin se félicite, dans une interview publiée par «Le Matin dimanche», de l'augmentation de 50% de la vente des médicaments génériques durant les deux premiers mois de l'année.
Ils représentent aujourd'hui 12% de l'ensemble des ventes, contre 8% auparavant. «C'est un premier succès qui témoigne de l'efficacité des mesures que nous avons prises».
Depuis le début de l'année, le patient qui ne recourt pas à un générique doit davantage payer de sa poche.
Pour le conseiller fédéral, les génériques sont un «extraordinaire moyen de faire baisser les coûts de la santé sans diminution de la qualité».