La compagnie BLS promet d'informer les médias sur l'état des travaux et sur les conditions géologiques à l'origine de la situation et sur la circulation des trains.
Non seulement il y a beaucoup plus d'eau que d'habitude à pomper, mais le BLS est toujours à la recherche des causes géologiques du problème.
>> Lire : Le tunnel du Lötschberg rouvre en partie après des infiltrations d'eau
Des retards
En attendant, les trains InterCity Romanshorn-Brigue peuvent emprunter le tunnel de base, mais en partie à vitesse réduite, ce qui entraîne des retards de l'ordre de quelques minutes.
Les InterCity entre Brigue et Bâle sont déviés, eux, par la ligne sommitale via Kandesteg, provoquant un retard atteignant la demi-heure. Mais uniquement dans ce sens. Le Bâle-Brigue peut circuler dans l'unique tube praticable du tunnel de base.
Le défi des infiltrations dans les tunnels
Par chance, les infiltrations d'eau boueuse qui ont atteint 30 cm le 6 février sont survenues sur un tronçon à deux voies, entre Ferden et St-German (VS). L'Office fédéral des transports suit l'affaire de près, en étroit contact avec le BLS.
Son porte-parole note que les infiltrations d'eau représentent un défi dans tous les tunnels. Trouver l'origine géologique de celles du Lötschberg peut prendre du temps, précise-t-il, tout en comptant sur le BLS pour réduire autant que possible ces délais.
Si l'attente devait se prolonger, les capacités du trafic marchandises nord-sud pourraient s'en trouver affectées, malgré les possibilités de déviation sur la ligne sommitale ou celle du Gothard.
ats/oang
Accord entre les CFF et le BLS sur les mécaniciens
Face à la pénurie de mécaniciens de locomotive et de chauffeurs de bus en Suisse, les CFF et le BLS ont conclu un pacte de non-agression.
Comme le révèle lundi le quotidien bernois Der Bund, les deux compagnies ont signé en août dernier un accord leur interdisant toute débauche de mécaniciens de locomotives chez le concurrent pour la conduite des trains sur les lignes Berne-Bienne et Berne-Berthoud-Olten.
D'après les termes de cet accord inspiré par la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga et confirmé lundi à Keystone-ATS par les CFF, aucune des deux compagnies n'a le droit de prendre contact avec du personnel employé chez l'autre sans en avoir reçu l'accord écrit préalable de cette dernière.