Dans une lettre ouverte envoyée au Conseil fédéral, une cinquantaine de citoyens suisses ont reproché au Département des affaires étrangères son manque d'action et de soutien qu'il leur apporte, évoquant des problèmes de logistique et des conseils mal avisés.
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Le chef du DFAE Ignazio Cassis réfute ces critiques: "L'ambassade de Chine est en contact avec tous les citoyens suisses qui se sont inscrits. Ceux qui ne sont pas inscrits ne peuvent pas être contactés. Parce qu'ils ne veulent pas être contactés, il faut respecter leur liberté."
Le DFAE a par ailleurs précisé il y a quelques jours qu'il avait envoyé des informations sous d'autres formes. Tout en se voulant rassurant: il compte bien répondre en détail à la lettre envoyée par ces ressortissants helvétiques inquiets.
Manque de soutien moral
Dans leur courrier, les plaignants déplorent surtout un manque de soutien moral. Ils rappellent qu'ils œuvrent au quotidien et depuis des années au renforcement des relations entre les deux pays, mais que depuis que l’épidémie a éclaté, ils disent ne pas pouvoir compter sur les autorités suisses.
Ils citent par exemple le fait qu’on leur propose de s’informer auprès du gouvernement local, alors que tout ou presque est en chinois. On leur conseille aussi d’aller chez un médecin de famille, alors que ce n’est pas une pratique fréquente en Chine.
Camille Degott/boi