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Les coûts de la protection sociale augmentent

Baladeurs, aide sociale, armes et Iran
La prévoyance vieillesse absorbe 44% des prestations sociales
Les dépenses de protection sociale ont progressé de 3,4% en 2004. Cette évolution est due avant tout à la forte hausse des prestations fournies dans les assurances maladie et accident et la LPP.

Les dépenses de la protection sociale représentent 29,6% du
produit intérieur brut (PIB), a relevé jeudi l'Office fédéral de la
statistique (OFS).

Cette croissance des dépenses de la protection sociale est due
pour l'essentiel à une forte augmentation des prestations fournies
dans le cadre de l'assurance obligatoire des soins, de l'assurance
accidents et de la prévoyance professionnelle (LPP), a constaté
l'OFS.



Ce sont les prestations en capital et les versements en espèces
dans le cadre de la prévoyance professionnelle qui ont le plus
augmenté.

Vieillissement démographique en cause

Les experts fédéraux ont établi une liste de causes à l'origine
de cette évolution: le vieillissement de la population,
l'adaptation périodique des rentes, le développement de la
prévoyance professionnelle, les changements intervenus dans le
domaine de l'assurance maladie et l'évolution de la situation sur
le marché du travail.



Par contre, les recettes de la protection sociale ont stagné en
2004, alors qu'elles avaient progressé de plus de 11% en 2003.
C'est là une conséquence de l'évolution des marchés boursiers: les
revenus des caisses de pensions ont ainsi légèrement reculé.



Agences/ant

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En chiffres

De manière générale, la prévoyance vieillesse se taille la part du lion des dépenses sociales.

Un peu plus de 44% des prestations sociales y sont liées.

Le domaine des soins en absorbe 26,1%.

Suivent les prestations d'invalidité (12,6%), puis celles versées aux chômeurs, aux familles, aux enfants et aux survivants (entre 4,7 et 4,2%).

Une hausse constante

De 1970 à l'an 2000, les dépenses sociales ont été multipliées par dix.
Elles sont passées de 11,2 à 113,7 milliards durant cette période.

Ces dépenses ont le plus fortement augmenté durant les années 1974 à 1976 et 1990 à 1993, cette dernière étant caractérisée par une forte progression des dépenses de l'assurance-chômage.