Parmi eux se trouvent une bonne douzaine de croisiéristes, récemment rentrés par leurs propres moyens après un voyage sur le Westerdam. Le navire américain avait été autorisé à débarquer ses passagers au Cambodge la semaine dernière, malgré la crainte de contaminations potentielles.
Testés négativement
La douzaine de Suisses avaient été testés négativement à plusieurs reprises. C'est pourquoi ils avaient pu prendre l'avion. Un autre passager ayant été testé positivement après le débarquement, les autorités suisses ont décidé de soumettre leurs citoyens à une quarantaine. Aucun ne présente toutefois de symptômes, a souligné le chef de la section des maladies transmissibles de l'OFSP Daniel Koch.
Sept autres personnes rapatriées de Chine par un avion français ont également été mises en isolement. Il s'agit de cinq Suisses et de deux proches chinois, résidant dans la région chinoise de Wuhan, épicentre de l'épidémie du coronavirus. Ils sont rentrés vers 14h en Suisse, a précisé Hans-Peter Lenz, chef du centre de management de crise du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).
Une demi-douzaine de Suisses à Wuhan
En tout cas, une demi-douzaine de Suisses et leurs proches chinois habitent encore dans la région du Wuhan, a ajouté Peter Lenz. Ils sont tenus au courant des avancées de la situation, mais n'ont pas encore décidé s'ils voulaient rester ou partir. L'ambassade suisse ne leur recommande pas de rentrer ou de rester.
Le couple de Suisses, qui était à bord du Diamond Princess longtemps immobilisé au large du Japon, devrait quant à lui rentrer dans les jours à venir. Daniel Koch n'a toutefois pas été en mesure de donner une date précise. Ils seront placés en quarantaine pendant quatorze jours à leur retour.
ats/jfe
Une dizaine de villes italiennes ferment les lieux publics
Au moins neuf villes de Lombardie et une de Vénétie, dans le nord de l'Italie, ont fermé vendredi bars, écoles et autres lieux publics en raison de soupçons de contamination au nouveau coronavirus sur 16 personnes, selon des sources officielles.
Cette décision a été prise par le ministère de la Santé en accord avec les deux régions concernées, car un premier foyer autochtone italien a été identifié à Codogno, près de Lodi.