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Des rangers peuvent amender les skieurs qui perturbent les animaux

Le ski de rando
Le ski de rando / Mise au point / 13 min. / le 23 février 2020
Un peu partout en Suisse, des zones de tranquillité pour protéger les animaux sauvages se développent. Pour garantir le respect des règles, des policiers de l’environnement peuvent mettre des amendes comprises entre 100 et 200 francs.

Les passionnés de randonnée à ski se retrouvent parfois sur le terrain du lièvre variable ou du tétras lyre. Ces espèces sont vulnérables durant l'hiver et, à chaque dérangement, elles puisent dangereusement dans leurs réserves. Pour les protéger, des zones de tranquillité sont aménagées en Suisse.

De tels espaces existent déjà dans les cantons du Valais et de Berne. Ils sont le fruit d’une négociation entre professionnels de la montagne et écologistes. Le canton de Vaud est pour sa part en train de finaliser les cartes de restriction.

Ces zones de tranquillité sont une nécessité pour Antoine Burri, membre de Pro Natura. "Le nombre de pratiquants de peau de phoque explose. Il faut mettre des limites pour sauver la nature. Le ski de piste concentre les nuisances, alors que la randonnée à ski éparpille le bruit et l’impact sur la nature", explique-t-il dimanche dans Mise au point.

Rangers engagés

A Neuchâtel, par exemple, les autorités ont engagé un garde nature, aussi appelé ranger. Il travaille dans la région du Creux-du-Van et a un rôle d'information, mais aussi de police.

Il faut compter entre 100 et 200 francs d'amende. Les infractions vont du chien sans laisse à l’utilisation de drones ou le passage en randonnée à ski sur une zone protégée.

Le canton de Vaud souhaite lui aussi engager des rangers. Ces futurs agents pourront mettre des amendes et leur mise en place devrait se finaliser d’ici la fin de l’année.

François Ruchti/gma

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