Publié

Apprentissage: Deiss soutient "Speranza 2000"

Devos, BNS et chiens dangereux
Les places d'apprentissage sont rares pour certains jeunes
Les entrepreneurs veulent créer pour les jeunes en difficulté scolaire des places d'apprentissage dans le cadre d'un projet intitulé "Speranza 2000". Le conseiller fédéral Joseph Deiss a salué la démarche.

Alors que 3'500 places d'apprentissage ont été créées au cours
des trois dernières années, la situation reste tendue. Le
conseiller national Otto Ineichen (PRD/LU) a présenté mardi à Berne
l'association "Speranza 2000" qu'il préside.

Il souhaite éviter que des jeunes disposant d'une faible
formation scolaire se retrouvent sans perspective professionnelle à
l'automne prochain. Le projet "Speranza 2000" vise à offrir à ces
jeunes la possibilité de suivre un stage d'une année et, à moyen
terme, à mettre à leur disposition davantage des places
d'apprentissages. Les entrepreneurs doivent se motiver mutuellement
pour créer des places d'apprentissage dans des secteurs répondant à
leur profil. L'objectif est de fournir par ce biais 2'000 places
d'apprentissage d'ici fin octobre.

Impliquer aussi les entreprises

Le ministre de l'économie Joseph Deiss a décrit le projet comme
l'expression de l'engagement commun des entreprises et de l'Etat.
La bonne santé actuelle de l'économie doit motiver les entreprises
à consentir davantage d'efforts.



De leur côté, les jeunes doivent également faire preuve de
motivation. Le projet "Speranza 2000" a déjà été lancé dans les
cantons de Lucerne, d'Argovie, de Zurich, de Bâle-Campagne et des
Grisons et doit notamment être étendu à la Suisse romande.



Il durera trois ans et sera financé conjointement par les
entreprises et par la Confédération. Dans ce cadre, le groupe Coop
mettra par exemple à disposition 500 places d'apprentissage
supplémentaires dans les deux prochaines années.



Agences/sch

Publié

Une réplique au patron des patrons

Mardi, Joseph Deiss n'a pas manqué d'épingler Thomas Daum, le nouveau patron des patrons.

L'idée de réduire les indemnités de l'assurance chômage de 400 à 250 jours pour les jeunes est déplacée, à ses yeux. En outre, cette coupe des prestations ne rapporterait que des «économies de pacotille», selon le ministre de l'économie.

Thomas Daum, qui a succédé le 1er juin à Peter Hasler à la tête de l'Union patronale suisse, a suscité la controverse en préconisant une réduction des indemnités chômage des jeunes lors d'une interview à fin mai.