Après un examen approfondi de la situation à Gurtnellen , les
experts du canton d'Uri et de la Confédération ont confirmé que des
blocs de falaise de plus de 5 mètres cubes pourraient à nouveau
tomber sur la chaussée, a indiqué mercredi le département uranais
des constructions.
Lors des éboulements du 31 mai et du 2 juin, 10'000 mètres cubes
de roche se sont détachés.
Conditions dangereuses
Un volume équivalent doit vraisemblablement être dynamité pour
écarter tout risque pour les automobilistes de l'A2 et de la route
cantonale. L'opération de dynamitage ne pourra être effectuée que
dans trois semaines au plus tôt, car les travaux de préparation à
1400 mètres d'altitude se font dans des conditions «extrêmement
dangereuses». Leur avance dépend aussi «fortement du temps»,
expliquent les autorités cantonales.
Après le dynamitage, il faudra encore «plusieurs jours» pour
sécuriser la falaise et la route. La réouverture de l'A2 et de la
route cantonale n'est donc pas attendue avant la première moitié de
juillet.
ats/sch
Leuenberger s'adresse aux pays voisins
Dans la missive Moritz Leuenberger décrit tout d'abord dans le détail la situation actuelle au Gothard, a indiqué le porte-parole du Département fédéral des transports (DETEC) Daniel Bach.
Il propose ensuite aux pays voisins de maîtriser les flux de circulation nord-sud, en gérant de manière coordonnée le trafic lourd à travers l'arc alpin.
L'enjeu est de se mettre d'accord entre pays concernés sur des solutions alternatives et sur la coordination du guidage des usagers.
La Suisse ne peut pas de son propre chef décider d'envoyer les camions sur les axes autrichiens, français ou italiens, souligne Frédéric Rivaz, porte-parole de l'Office fédéral des routes (OFROU).