Le festival, qui se déroule dans le quartier urbain du Flon,
rend hommage aux 60 ans des éditions belges Le Lombard et au
journal "Tintin". Il expose des planches originales d'auteurs comme
Cosey, Derib, Rosinski ou Tibet, ainsi que des lithographies
signées de la main d'Hergé et d'autres objets relatifs à
Tintin.
Soixante auteurs
Une autre exposition regroupe 120 oeuvres de l'illustrateur
italien Lorenzo Mattoti, dont plusieurs dessins en noir et blanc
qui n'ont encore jamais été exposés. Le Français Stéphane Blanquet,
avec ses photos de peintures réalisées sur des corps de femmes, et
le Belge Bernard Yslaire sont également à l'honneur.
Côté suisse, le Neuchâtelois Yves Noyau expose son "musée réduit",
soit une centaine d'oeuvres miniatures. Le festival montre aussi
des dessins du Lausannois Christophe Bertschy. Plus de 60 auteurs
ont fait le déplacement pour des séances de dédicaces et des
rencontres, selon les organisateurs.
En marge du festival, la Bibliothèque municipale de Lausanne
présente son fonds de bandes dessinées, le plus important de
Suisse. Un cinéma projette des courts-métrages d'animation et des
librairies seront présentes dans l'enceinte de la
manifestation.
Sponsors assurés
Les organisateurs se sont fixés un objectif de 20'000 visiteurs
et 5000 entrées payantes, soit 50'000 francs de recettes. L'an
dernier, ils avaient enregistré 14'000 personnes et 4000
entrées.
Les comptes avaient affiché un déficit de 260'000 francs en raison
de l'absence d'un gros sponsor initialement prévu. Les partenaires
financiers "ne devraient pas nous lâcher cette année", a souligné
le directeur administratif Christian Masserey. Le budget du
festival s'élève à 990'000 francs.
ats/kot
Signalétique et accueil améliorés
Les nouveaux organisateurs de BD-Fil, qui a vu le jour sur les décombres du festival de Sierre, entendent faciliter la visibilité des expositions, a indiqué le directeur artistique Philippe Duvanel.
Celui-ci avait été nommé en mars pour remplacer l'ancien directeur de la manifestation valaisanne Pierre-Alain Hug.
"Nous avons fait tout notre possible pour renforcer la signalétique et la qualité de l'accueil, les deux talons d'Achille de l'édition 2005", a-t-il précisé.
Le premier point reste toutefois problématique dans un espace urbain et avec les chantiers du M2, a concédé M. Duvanel.