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L'asile et les étrangers divisent les libéraux

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L'asile a provoqué un débat tendu au sein du Parti libéral
Les délégués du Parti libéral suisse ont fixé samedi leurs mots d'ordre pour les votations du 24 septembre. Unanimes contre l'initiative COSA, ils sont divisés sur les lois sur l'asile et les étrangers.

Réunis à Genève en assemblée, les libéraux ont accepté les deux
textes, mais avec une très courte majorité pour ce qui concerne la
révision de la loi sur les étrangers, la plus contestée. Les
délégués n'ont accordé à cette dernière que 18 voix contre 16 après
un débat animé entre le député libéral genevois Olivier Jornot
(pour) et le conseiller national Serge Beck (contre), a indiqué le
PLS.

La majorité a finalement estimé que malgré quelques dispositions
regrettables et inutilement restrictives, le texte apportait des
avantages par rapport à la loi actuelle sur le séjour et
l'établissement des étrangers. La démarche volontariste à la base
de la révision, véritable encouragement à l'intégration, a
également été soulignée. La loi sur l'asile a pour sa part été
soutenue par 23 voix contre 12.

Martine Brunschwig Graf désavouée

Pour la majorité des délégués, il est nécessaire de donner un
signal clair de fermeté et la loi améliorera la situation des
personnes admises à titre provisoire. Les libéraux ont ainsi
désavoué la conseillère nationale Martine Brunschwig Graf qui
venait de plaider le rejet du texte contre le chroniqueur politique
Marc Comina.



Personne n'a en revanche défendu l'initiative dite COSA, qui
prévoit d'attribuer les bénéfices de la Banque nationale suisse
(BNS) à l'AVS. Les libéraux jugent le texte dangereux pour les
consommateurs et la stabilité financière du pays. L'AVS ayant
besoin de toujours plus d'argent, la BNS serait mise sous pression
mais ne pourrait pas assurer la pérennité de l'assurance sociale,
ont-ils argumenté.



ats/suh

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La Lega dit 3x fois oui

La Lega dei Ticinesi recommande de dire trois fois oui aux objets soumis au peuple le 24 septembre. Oui à l'initiative COSA sur les bénéfices de la Banque nationale, car il est juste que les citoyens tirent un avantage de ces capitaux pour financer l'AVS.

Oui aussi à la révision de la loi sur les étrangers, écrit la Lega samedi dans un communiqué. La loi actuelle, vieille de 75 ans, n'est plus adaptée aux problèmes d'aujourd'hui. La formation tessinoise en veut pour preuve le taux disproportionné de la criminalité étrangère.

Enfin, oui aussi à celle sur l'asile, car il existe encore trop d'abus dans ce domaine. La Suisse est trop attractive pour les faux réfugiés, conclut la Lega.