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"L'espion" Claude Covassi de retour en Suisse

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La "taupe" du centre islamique de Genève a été interrogée
Claude Covassi, la « taupe » du centre islamique de Genève réfugiée en Egypte depuis le printemps dernier, est rentré en Suisse, où il a été interrogé mardi par la police genevoise à titre de renseignement.

Les questions ont porté sur une affaire qui n'a rien à voir avec
celle de trafic d'anabolisants ni celle d'espionnage présumé au
Centre islamique de Genève.

Discrétion de mise

«Claude Covassi s'est présenté à la police mardi», a affirmé
jeudi à l'ATS le porte-parole de la police genevoise Patrick Pulh,
confirmant une information du «Blick». Mais il a indiqué ne pas
pouvoir commenter cette affaire pour des questions de secret de
fonction et de protection de la vie privée.

Aucun mandat d'arrêt

«M. Covassi est arrivé et est reparti libre. Aucun mandat
d'arrêt ou mandat d'amener n'ont été émis à son encontre», a
précisé le porte-parole, sans donner de détails sur la durée de
l'audition, alors que le quotidien alémanique parle de huit heures.
La «taupe» aurait atterri à l'aéroport de Zurich lundi soir.



L'affaire Covassi a éclaté au printemps dernier. Se présentant
comme un informateur du Service d'analyse et de prévention (SAP),
les services de renseignement intérieur suisses, Claude Covassi, 36
ans, dit disposer de preuves que le Département fédéral de justice
et police (DFJP) a usé de méthodes illégales en tentant de
compromettre le directeur du Centre islamique de Genève (CIG), Hani
Ramadan, avec l'islamisme radical.



ats/cab

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Un "espion" rarement au rendez-vous

Claude Covassi a demandé à plusieurs reprises à être entendu par la délégation des commissions de gestion du Parlement sur l'affaire du centre islamique de Genève.

Invité le 5 juillet puis les 28 et 29 août par la délégation, il ne s'est pas présenté aux auditions.

La délégation a annoncé fin août qu'elle renonçait à l'auditionner tout en continuant ses investigations afin de mettre un terme à l'enquête d'ici à la fin de l'année.

Réfugié en Egypte depuis le début de l'affaire, l'espion présumé du CIG ne s'est pas non plus présenté le 27 juin à son procès en appel pour trafic d'anabolisants.

Professeur de boxe thaï, il avait été condamné en première instance à huit mois de prison par la police genevoise.