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Incendie à Champ-Dollon: affaire classée

La mutinerie aurait-elle été initiée par des membres du personnel?
L'incendie intentionnel de Champ-Dollon avait fait 2 morts en 2006
Pour la justice genevoise, les gardiens et la direction de la prison de Champ-Dollon ne sont pas responsables de l'incendie qui a coûté la vie à deux détenus le 6 juillet dernier. Le procureur général Daniel Zappelli a classé la procédure.

Après examen du dossier et des observations du juge
d'instruction, le procureur a estimé que la prévention pénale
d'homicide par négligence ou d'une autre infraction ne pouvait pas
être retenue, indique-t-il dans son ordonnance de classement datée
du 29 mai. Aucune inculpation n'est donc prononcée dans ce
dossier.

Recours annoncé

Avocat de la famille du détenu, Me Jacques Roulet s'insurge
contre le classement de l'affaire. «Je dépose ce jour un recours
contre cette décision», a-t-il indiqué à l'ATS, confirmant une
information de la « Tribune de Genève ».



Pour l'avocat, la responsabilité des acteurs du drame, comme les
gardiens et les pompiers, et celle des garants de la sécurité de la
prison, notamment de son directeur Laurent Beausoleil, est
engagée.



Ce nouveau recours vient s'ajouter à un premier, déposé fin avril,
contre le refus du juge d'instruction d'inculper ces
personnes.



ats/cab

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Un incendie intentionnel fatal

Le drame remonte à juillet 2006. Le jeune Monténégrin dont la famille a porté plainte était en détention préventive depuis 15 mois.

Logé au-dessus d'un détenu psychotique qui a bouté le feu à sa cellule, il est décédé des suites d'une intoxication à la fumée.

Le prisonnier pyromane est également décédé de ses blessures.