L'ouvrage signé par Valérie Duby et Alain Jourdan retrace les
circonstances du meurtre d'Edouard Stern. Le financier français,
homme richissime et influent, avait été retrouvé mort à son
domicile genevois en février 2005, tué de plusieurs balles. Le
corps avait été découvert vêtu d'une combinaison
sado-masochiste.
«Mort d'un banquier» est le fruit de 18 mois d'enquête, a rappelé
mercredi Valérie Duby. La première partie du livre retrace le
meurtre et s'attarde sur le type de relation qui liait Edouard
Stern à Cécile Brossard. La seconde partie de l'ouvrage se penche
sur les affaires financières que brassait le banquier français.
Une relation obscure
Le livre écarte la thèse du meurtre commandité. Pour les deux
journalistes, Cécile Brossard, la principale suspecte de l'affaire,
n'a pas obéi à des ordres. Les auteurs de l'enquête précisent par
ailleurs que la relation entre Edouard Stern et sa maîtresse
n'était pas exclusive et ne se limitait pas à une passion.
Le procès de Cécile Brossard, qui a avoué le meurtre, ne devrait
pas se tenir avant la mi-2007.
ats/ant
Feu vert en France
Les avocats de Cécile Brossard ont tenté d'empêcher la parution de «Mort d'un banquier» en Suisse et en France.
Ils estimaient notamment que le livre violait le principe de la présomption d'innocence.
Le 30 septembre dernier, la justice française a donné son feu vert à la publication du livre.