Jusqu'à 45'000 billets dégriffés ont été écoulés lors des jours de grande affluence, un nouveau record, précisent les Chemins de fer fédéraux (CFF) dans un communiqué. L'offre est "très appréciée" par les voyageurs, ajoutent-ils.
Avec des rabais allant jusqu'à 70%, elle a un impact incitatif "important" sur les passagers. Un million et demi de voyageurs sont passés de trains fortement occupés à des convois qui le sont moins, selon les CFF. L'offre a également encouragé un tiers des acheteurs à voyager en train, alors qu'ils ne l'auraient pas fait ou entrepris en voiture sans un prix attractif, assure le numéro un du transport ferroviaire en Suisse.
Les CFF expliquent la hausse des ventes de billets dégriffés par l'extension des contingents de billets mis à disposition, à une notoriété grandissante auprès des consommateurs et à une plus grande simplicité d'achat.
100 millions de compensation
Ils ont convenu avec le surveillant des prix Stefan Meierhans de maintenir l'offre de billets dégriffés en 2020 au même niveau que l'an dernier, pour un montant total de 100 millions de francs au minimum.
Dans un communiqué séparé, Monsieur Prix constate que, malgré une baisse de 50 millions de francs, le bénéfice des CFF atteint encore 132 millions, une somme toujours trop élevée à ses yeux. Il a toutefois signé la déclaration commune avec l'ex-régie fédérale, qui permettra aux usagers des CFF d'économiser au moins 100 millions cette année.
Outre un effet compensatoire, l'offre contribue à promouvoir de manière significative l'utilisation des transports publics, estime Monsieur Prix. Il travaille avec les CFF à la mise en place "d'un système tarifaire intégré, convivial et à prix attractifs", notamment pour les enfants et les jeunes, a-t-il ajouté.
ats/gma
Entre 10 et 20% de passagers en moins à cause du coronavirus
Les CFF comptent actuellement 10 à 20% de voyageurs en moins dans les gares et les trains en raison du coronavirus. Le nombre de passagers à destination de l'Italie a même baissé de 90%. Les voyageurs à destination de la France sont aussi en baisse de 60% par rapport à la situation qui prévalait avant le déclenchement de l'épidémie, ont annoncé les CFF. Cette évolution se traduit par une perte de revenus d'environ un demi-million de francs par jour.