Malgré cette progression, la Suisse reste encore bien en dessous
de la moyenne des pays de l'Organisation de coopération et de
développement économiques (OCDE), qui se situe à 34,8 %. C'est ce
que révèle l'édition 2006 des «Regards sur l'éducation» de l'OCDE,
publiée mardi, un document qui compare les systèmes éducatifs au
niveau international.
Devant l'Allemagne
A l'exception de l'Italie, la Suisse est le seul pays de l'OCDE
qui a développé de manière aussi nette le domaine de la formation
supérieure durant cette période, relève l'organisation
internationale. Alors qu'il y a six ans, la Suisse affichait le
taux le plus bas de l'OCDE en matière de formation supérieure, elle
a entretemps dépassé l'Allemagne, la République tchèque, l'Autriche
et la Turquie.
Dans le domaine des formations post-grades et des doctorants, la
Suisse se place même dans le peloton de tête derrière la Suède,
avec un taux de 2,7 % de diplômes obtenus.
S'agissant de l'obtention d'un diplôme du degré secondaire II
(maturité ou apprentissage), la Suisse affiche traditionnellement
un bon résultat. Quelque 89 % de la population âgée entre 25 et 34
ans ont en effet obtenu un tel diplôme, contre environ 80% pour les
pays de l'OCDE. Seuls cinq pays de l'OCDE ont fait nettement mieux
que la Suisse en la matière.
agences/tac
Formation choyée
Avec une part de 6,5 % de son produit intérieur brut (PIB) consacrée à la formation, la Suisse est nettement en dessus de la moyenne de l'OCDE, qui atteint 5,9 %.
Elle n'est nettement derrière l'OCDE que dans le domaine préscolaire, avec 0,2 % contre 0,5 %.
La Suisse est aussi très active dans le domaine de la formation continue. A part le Danemark, aucun autre pays ne voit ses employeurs consacrer autant de temps à ce secteur.