L'abonnement de vidéo en streaming "Disney +" est désormais disponible en Suisse. Pour 9,90 francs par mois, vous aurez accès aux films phares de Disney, mais également aux productions Marvel, National Geographic, Pixar et Star Wars.
Le lancement arrive à point nommé, dans un contexte de confinement. En misant sur les enfants et les ados, le géant américain pourrait rapidement prendre des parts de marché à ses concurrents, Netflix ou Amazon.
Parmi les points forts du service, vous trouverez des films comme Avatar, La Reine des Neiges ou encore l'intégralité des Simpsons. Disney mise également sur une exclusivité: la série Mandalorian, où vous suivez les aventures d'un chasseur de prime et d'un bébé Yoda dans l'univers de Star Wars.
Le géant du divertissement supprime également certaines séquences de ses films pour coller avec son époque. C'est le cas de Dumbo, où une scène jugée raciste a été retirée.
Moins gourmand en ressources
En cette période de pandémie, la polémique n'est pas loin. La France a repoussé ce lancement au 7 avril pour éviter la congestion de son réseau. L'objectif est de libérer de la bande passante pour le télétravail et l'éducation à distance. Le trafic sur internet a fortement augmenté avec le confinement de la population.
Le streaming vidéo représente 60% de l'utilisation de la bande passante mondiale, selon une récente étude de l'entreprise Sandvine, spécialisée dans les réseaux informatiques.
Fini la 4K
Anticipant une forte demande des consommateurs, l'entreprise Disney a annoncé prendre des mesures pour "réduire notre utilisation globale de la bande passante d'au moins 25% sur tous les marchés qui lanceront Disney + le 24 mars", dont la Suisse.
Netflix, Youtube et Facebook ont également réduit la qualité de leurs vidéos. Ces géants américains répondent notamment à une demande formulée par l'Union européenne.
Concrètement, pour diminuer la pression sur les infrastructures, le Commissaire européen pour le marché intérieur Thierry Breton demande aux utilisateurs de regarder des vidéos en définition standard, et pas en HD.
Et aujourd'hui, l'Amérique latine emboîte le pas à l'Europe. Au Brésil, la plus grande chaîne TV du pays, GloboPlay, a supprimé les diffusions en 4K et en full HD. Idem pour Facebook et Instagram.
Pascal Wassmer/agences